Alain Rayes, sur la ligne de départ du marathon électoral

À l’aube d’une nouvelle campagne électorale fédérale, le député de Richmond-Arthabaska et lieutenant politique du Parti conservateur du Canada pour le Québec, Alain Rayes, reprendra le bâton du pèlerin alors qu’il sillonnera une fois de plus, dès lundi, les routes du Québec.

Ce nouveau périple survient après la tournée À l’écoute des Québécois au cours de laquelle, pendant un an, il a parcouru 10 000 km à travers les 17 régions administratives du Québec. «Cette fois-ci, on procède au lancement des locaux électoraux et à la campagne des candidats. Il s’agit de s’assurer que les organisations soient prêtes pour la lutte électorale à venir», explique le député Rayes.

Depuis que son chef Andrew Scheer l’a nommé lieutenant politique au Québec le 24 juin 2017, le représentant de Richmond-Arthabaska a participé à plus de 250 activités et rencontres officielles partout sur le territoire québécois.

«Comme lieutenant politique, mon travail consistait à monter une équipe, des associations et à trouver des candidats. Et on a su dénicher des candidats de qualité, des figures connues dans toutes les régions», souligne-t-il, tout en citant quelques noms : Richard Lehoux en Beauce, Yves Lévesque à Trois-Rivières, Philippe Gagnon au Saguenay ou encore Jessica Ebacher dans Drummond.

Au moment de l’entrevue à La Farniente du centre-ville de Victoriaville, il ne restait que trois candidats à dénicher en plus d’annoncer trois autres candidatures déjà choisies.

Objectif

Alain Rayes entrevoit la prochaine campagne comme n’importe quelle autre, sans rien tenir pour acquis. Son équipe est prête à livrer bataille. «À titre personnel, mon objectif, c’est de gagner, d’obtenir le meilleur score possible. Et deuxièmement, je veux aider le Parti conservateur à faire le plus de gains au Québec», dit-il.

De façon réaliste, avance-t-il, son parti pourrait doubler le nombre de sièges dans la province. «Je pense qu’avec une vingtaine de sièges ou plus, nous serons en mesure d’avoir une base solide nous permettant une bonne représentation du Québec dans un gouvernement conservateur.»

Alain Rayes dit souhaiter pour son parti la plus grande représentation possible au Québec. (Photo www.lanouvelle.net)

En campagne électorale, son rôle de lieutenant politique l’amènera à passer la moitié de son temps à l’extérieur de sa circonscription. «Indirectement, c’est un handicap, car j’aime faire campagne, une occasion en accéléré de rencontrer le plus de gens possible», note-t-il, tout en disant croire que les citoyens feront la part des choses et qu’ils comprendront ses responsabilités. «Cela nécessite de mettre sur pied une équipe plus grande que d’habitude pour ratisser le comté et effectuer le travail de terrain en mon absence», souligne Alain Rayes.

Il partagera donc son temps entre sa circonscription et les autres du Québec pour supporter les candidats et leur chef. Aucune région ne devrait être oubliée. «Depuis le début, nous avons fait le choix de ne prioriser aucune circonscription. Nous mettons la même énergie partout, car nous voulons faire des gains et être dans la course dans tous les comtés. Le message est qu’aucune circonscription n’est inatteignable pour nous», fait valoir le lieutenant politique.

Des propositions

La tournée À l’écoute des Québécois a permis au Parti conservateur de prendre le pouls de la population et de recevoir, mentionne Alain Rayes, des propositions qui touchent directement les Québécois : un rapport d’impôt unique, davantage de pouvoir pour la culture et l’immigration, la réintégration d’un ministre du Développement économique régional. «On en est aussi arrivé à la conclusion de la nécessité de nommer un ministre responsable pour les dossiers du Québec. Cela ne s’est jamais fait», assure Alain Rayes.

«Toutes les propositions découlent des discussions avec les citoyens, non pas des membres du parti, mais des gens, des leaders de tous les horizons et de toutes les régions», précise-t-il.

Des attentes?

Alain Rayes a-t-il des attentes advenant l’élection d’un gouvernement conservateur? S’attend-il à une fonction particulière? À cela, le député répond n’avoir aucune ambition. «Je fais confiance à la vie, j’ai le goût de relever des défis, d’être le représentant des citoyens d’ici, note-t-il. Peu importe la responsabilité que le chef me confiera, il me fera plaisir de l’assumer.»

Le député rappelle qu’en 2015, quand il a sollicité un mandat de député, son objectif était de faire ses classes, d’apprendre, d’être la meilleure personne possible et le meilleur représentant. «Mon plus grand souhait est qu’on ait la plus grande représentation possible au Québec.»

D’un autre côté, il y aurait certes une déception advenant une défaite et un retour des conservateurs dans l’opposition. «Malgré tout, je continuerais avec la même fougue. On a démontré qu’on peut réaliser des choses, faire avancer des projets, même dans l’opposition», fait-il remarquer en citant en exemple, le projet dont il est le plus fier, soit la motion qu’il a fait adopter visant à doter tous les véhicules d’urgence au pays de défibrillateurs cardiaques. «C’est un député de l’opposition qui a porté ce projet qui sauvera des vies partout au Canada», observe-t-il, ajoutant néanmoins qu’il souhaite, bien sûr, accéder au pouvoir pour disposer de plus de moyens d’action.

Pas de regret

Un premier mandat s’achève pour le député de Richmond-Arthabaska qui dit n’éprouver aucun regret, même s’il reconnaît que la conciliation travail-famille est plus difficile. «Je passe la moitié du temps à Ottawa. C’est un sacrifice personnel», dit Alain Rayes ajoutant qu’il doit aussi, contrairement à l’époque où il était maire de Victo, gérer les attaques partisanes.

«Je n’ai aucun regret, car travailler pour les gens demeure mon objectif, exprime-t-il. Je le faisais avant pour les gens de Victo. Maintenant, je le fais aussi pour la population de 38 autres municipalités.»

De quoi, par ailleurs, est-il le plus fier? «À titre personnel, répond-il, c’est d’être demeuré la même personne.mes motivations pour faire de la politique sont les mêmes.»

Le député ne cache pas non plus sa fierté pour toute l’énergie déployée afin d’être le plus près des aînés et des jeunes auprès desquels, lors de différentes activités, il s’est employé à démocratiser son travail. «Rendre notre travail plus humain, montrer que je suis comme tout le monde, que j’essaie, à ma façon, de faire un plus pour la société», explicite-t-il.
Alain Rayes pense qu’au fil du temps, il est devenu un meilleur politicien et une meilleure personne agissant pour aider les citoyens au mieux de ses capacités.

Les statistiques révèlent, notamment, que le député et son équipe n’ont pas chômé en quatre ans, ayant dû traiter en moyenne chaque année plus de 2000 demandes de passeport, plus de 350 problématiques en lien avec l’Agence du revenu, l’assurance-emploi, les pensions ou encore les crédits d’impôt.

Ils ont également participé annuellement, en moyenne, à plus de 330 activités et annonces en tous genres.

Le député Rayes a aussi fait partie de différents comités (sécurité publique et nationale, réforme électorale, transports, infrastructures et collectivités, affaires étrangères et développement international) et a joué certains rôles de porte-parole.

Actuellement, Alain Rayes figure parmi les membres de l’équipe de direction du Parti conservateur du Canada en plus d’agir comme ministre du cabinet fantôme des Affaires internationales.