Woodluck : des meubles à découvrir

Benjamin Paris-Leblanc est un jeune charpentier-menuisier de métier. Dans ses temps libres, il crée des meubles et des lampes qu’il présentera au public pour la première fois, les 18 et  19  août, dans le cadre de la prochaine vente-trottoir.

Il profitera de cet événement pour tenir une exposition, «Woodluck en harmonie avec la nature», au 55, rue Notre-Dame Est (dans le local de Studio Asana qu’on lui prête pour l’occasion).

Depuis environ une année et demie, il fabrique différents objets qu’il souhaite maintenant montrer et, pourquoi pas, vendre. Il a toujours eu le bricolage dans le sang et puisque son père oeuvre dans le milieu de la construction, il a accès à plusieurs outils. «J’ai commencé par me faire une lampe parce que j’en avais besoin. Ensuite, j’ai découvert que je pouvais faire des petits meubles et des gens ont vu qu’il y avait quelque chose à faire avec ça», explique-t-il en toute humilité.

Benjamin a beaucoup de plaisir à créer avec du bois qu’il souhaite garder le plus naturel. L’aspect écologique est très important pour lui. Il ramasse, à son chalet, du bois vieilli par l’eau laissé sur la berge, qu’il transforme par la suite. Benjamin trouve aussi de vieux meubles auxquels il redonne un air de jeunesse. Il a suffisamment de créations pour offrir sa première exposition. «Mon but, c’est de simplement montrer ce que je fais. Si les gens veulent acheter, c’est tant mieux», ajoute-t-il. Au départ, il n’avait songé qu’à une exposition, mais à la demande de plusieurs il pourra vendre aussi ses oeuvres.

Le vendredi soir, il accueillera les gens dès 19 h, profitant de la soirée pour mettre de l’avant ses lampes. Le lendemain, c’est de 9 h à 17 h qu’il sera sur place.

Benjamin insiste pour dire qu’il est artisan créateur et pas ébéniste. Pour lui, la fabrication de meubles et de lampes est un passe-temps qu’il apprécie particulièrement. «Peut-être que certains ébénistes ou électriciens ne seront pas d’accord avec mon travail», avertit-il. Lui, c’est sans prétention qu’il présente ses créations, simplement pour montrer ce qu’il est capable de faire et prouver que les jeunes d’aujourd’hui (il vient d’avoir 19 ans) ont des passions et ne passent pas leur temps sur leur téléphone ou les réseaux sociaux.