Une première expérience d’illustratrice pour d’autres auteurs

La Victoriavilloise Myriam Plante vient de vivre une première expérience à titre d’illustratrice pour un conte écrit par deux autres personnes dans le cadre d’un projet littéraire collaboratif.

Bien entendu, Myriam a l’habitude de faire les illustrations pour les livres qu’elle écrit (une douzaine environ) depuis plusieurs années, mais de le faire pour d’autres auteurs est une première pour elle.

Elle a ainsi été contactée pour participer au projet « Les Contes du Vent d’ici ». Il s’agit d’un recueil de contes pour enfants, initié par l’artiste Belle Élaine, en vente seulement pendant le mois de septembre sur Amazon et dont les profits iront à l’organisme Soleil des Orphelins.

Parmi les 48 artistes y participant, 8 auteurs et illustrateurs proviennent de la Mauricie et du Centre-du-Québec, dont Myriam Plante. Tous ont contribué à ce livre qui contient 33 histoires pour les petits de 2 à 10 ans. Chacun est écrit dans un style différent avec des illustrations qui le sont tout autant. Cela permet de voir plusieurs genres et apprécier de sympathiques histoires.

C’est le conte « Le bas perdu », de Lou Benedict et Ben Morris, que Myriam a été chargée d’illustrer. « Une belle expérience », résume-t-elle en entrevue. En effet, le couple auteur, qu’elle connaissait déjà, l’a invitée à participer au projet en produisant les dessins qui accompagnent le texte.

Myriam a donc lu l’histoire et par la suite réalisé les sept illustrations qui viennent ajouter à l’expérience de lecture. Après avoir fait les dessins sur papier au crayon de plomb, elle retrace les lignes au feutre avant de numériser le tout et d’ajouter les couleurs à l’ordinateur. Pour ce projet, elle a imaginé un canard détective qui s’est donné comme mission de retrouver un bas perdu.

Elle, tout comme les autres participants, a travaillé bénévolement à cette publication qui a déjà permis d’amasser plus de 2000 $ pour l’organisme. « L’instigatrice espère remettre 5000 $ », ajoute Myriam.

Pour cette dernière, ce recueil lui permet d’avoir une belle visibilité puisqu’on peut y lire, à la fin, sa biographie tout comme celles des autres. « C’était un défi le fun à faire », ajoute-t-elle.

Ses autres projets

Myriam Plante continue d’écrire de son côté. Elle est à rédiger un prologue de « La quête de Marianne » qui, comme elle l’indique, connaît un regain de popularité. Il y a également ce roman dont vous êtes le héros sur lequel elle continue de plancher. Ce projet de longue haleine, entamé il y a une vingtaine d’années, devrait être publié en 2024 si tout va bien.

Cela fait dire que l’écrivaine est très persévérante dans sa démarche que plusieurs auraient abandonnée il y a longtemps. 

Aussi, elle participe à différents événements littéraires, maintenant accompagnée d’un groupe de collègues du domaine avec qui elle se déplace et partage les frais. « On se fait appeler les « Auteures inconnues » et j’ai même fait des t-shirts et des macarons avec ce titre », dit-elle en souriant.

On pourra la voir, dans la région, le 25 novembre à l’Hermite dans le cadre d’un événement littéraire organisé par Pier Davi.