Une murale pour laisser une trace

Cette semaine, tous les élèves de l’école primaire de la Croisée à Saint-Rosaire se sont engagés dans un processus artistique qui mènera à la création d’une murale.

C’est dans le cadre du projet «Culture à l’école» que le céramiste-sculpteur de Saint-Norbert-d’Arthabaska, Daniel Martineau, a été invité à guider les élèves dans ce projet. Mercredi, il a rencontré tous les élèves pour leur exposer les différentes étapes de cette activité artistique initiée par l’enseignante de maternelle, Hélène Morin.

Celle-ci, arrivée à l’école en septembre dernier, a tout de suite remarqué ce mur vide à l’entrée principale du bâtiment. «Ici, il y a beaucoup de liens avec la communauté, avec la municipalité. Il y a une belle ambiance dans l’école et son entrée ne représente pas ça», a-t-elle expliqué.

Ainsi, elle a feuilleté le bottin de «Culture à l’école» (dont les projets sont financés par les ministères de la Culture et de l’Éducation) et le nom de Daniel Martineau est ressorti à quelques reprises. C’est donc lui qui a été choisi pour réaliser ce projet rassembleur.

«Au départ, j’avais l’idée de faire un arbre pour qu’on puisse le décorer, quelque chose qu’on pourrait modifier au rythme des saisons», ajoute Hélène. C’est ce qui a servi de point de départ pour Daniel Martineau qui a finalement opté pour une grande murale (environ 6 mètres carrés) formée de tuiles de céramique de 20 cm par 20 cm. Celle-ci aura comme mission de rappeler l’importance de l’école.

Tous les élèves (141) participeront en créant leur tuile selon les thèmes proposés. Ainsi, les petits de la maternelle devront faire un dessin basé sur la famille. En première année, c’est le matériel scolaire qui sera en vedette, en deuxième on s’inspirera des lettres et des mots et en troisième année ce sont les chiffres et les formules mathématiques qui devront être représentés. Chez les plus grands, on illustrera les sports (4e année) et en 5e et en 6e année, les tuiles représenteront la vie à l’école et les autres matières académiques. Même les enseignants et le personnel pourront contribuer artistiquement en réalisant aussi une tuile.

Lors de la première rencontre avec les élèves, Daniel Martineau a parlé de son parcours scolaire et l’importance de celui-ci dans toute sa vie. «Cela fait bientôt 40 ans que je suis dans l’argile, mais j’ai suivi plein de cours», a-t-il expliqué. Il a insisté sur l’importance de l’école : «Quand on va à l’école, on apprend des choses, mais, surtout, on apprend à poser de bonnes questions».

Il a aussi énuméré toutes les étapes du projet qui s’enclenchait ce matin-là, de la réflexion sur le dessin en passant par le modelage et, finalement, l’accrochage de l’œuvre à laquelle tout le monde aura participé.