Une chanson et une vidéo pour rassembler

C’est un grand projet de médiation culturelle qu’a réalisé Geneviève Labbé.  En collaboration avec des nouveaux arrivants de différents pays, le groupe a composé une chanson intitulée «Notre maison du monde» et tourné une vidéo pour l’accompagner.

 

Elle en a fait le lancement officiel mercredi, là même où elle a rencontré les immigrants de la Syrie, Colombie, Côte d’Ivoire, Croatie et Congo, c’est-à-dire à l’école Mgr Grenier (dans les classes de francisation).

Plusieurs participants aux ateliers qui ont permis la réalisation de l’œuvre musicale étaient présents et bien émus de voir le résultat des nombreuses rencontres. Pour l’auteure-compositrice et interprète Geneviève Labbé, c’est le fruit d’un long travail.  «Je suis venue les rencontrer avec ma guitare, je voulais entendre leur histoire. Ces gens ont beaucoup à nous apporter», a-t-elle découvert.

Ceux-ci ont été très collaborateurs et ont aidé en proposant des rythmes de leurs pays ou encore des mots racontant leur histoire. «Une expérience touchante, considérant que la majorité des participants viennent de pays ravagés par la violence», note l’artiste.

Après les rencontres, Geneviève a composé la musique et les arrangements vocaux, avec l’aide du musicien colombien Edwin Alvarez Carrillo. Elle a aussi pu compter sur la voix de Mejeena Baron-Cloutier, le conteur et musicien Essouma Long ainsi qu’Alexandre Evans au «handpan» et Danys Levasseur qui s’est occupé de l’enregistrement de la chanson.

Pour appuyer la chanson, une vidéo a été tournée et produite par Rachel Blouin à Chesterville et plusieurs nouveaux arrivants y ont participé. Désormais, la chanson et la vidéo sont disponibles à tous. «Pour être transmises», insiste Geneviève Labbé. Elle souhaiterait que «Notre maison du monde» soit entendue par le plus grand nombre de gens afin de montrer qu’il est possible de vivre ensemble. «Cette expérience est pour moi le reflet de ce que notre société est appelée à devenir : une communauté multiculturelle et harmonieuse», mentionne-t-elle.

Déjà, la chanson a pu être entendue par le public, et ce, à deux occasions : lors de la Fête de la diversité culturelle (19 août) et lors du spectacle du Cabaret de la paix (23 septembre).

Outre le Centre d’éducation des adultes de Victoriaville, le Comité d’accueil international des Bois-Francs a collaboré au projet musical. Ce dernier a bénéficié d’un montant de 3000 $ provenant du Fonds spécial pour la médiation culturelle offert par la Ville de Victoriaville avec son Entente de développement culturel.

Pour télécharger la vidéo: :https://www.youtube.com/watch?v=L3rbzZFsl2Y