Un Salon littéraire s’amène à Victoriaville

Le Salon littéraire du Québec, version Victoriaville, en sera à sa première présence dans la région, plus précisément les 21 et 22 octobre au Complexe Sacré-Cœur.

C’est le Montréalais Steven Laperrière qui est nouvellement à la tête de cet organisme et qui a eu l’idée de l’amener à Victoriaville. S’il a choisi cette ville, c’est qu’il en a entendu beaucoup parler puisqu’il est vice-président du RAPLIQ (Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec). Victoriaville est renommée et prise en exemple pour sa vie culturelle, le développement durable et l’accessibilité. Nous avons regardé quelques endroits et quand on a trouvé le Complexe Sacré-Cœur, le choix était fait», a-t-il expliqué.

Il a alors voulu s’adjoindre une personne de la région qui l’aiderait dans l’organisation du salon et Sonia Nolet (alias Delfiane), auteure et propriétaire de la maison d’édition La Draiglaàn, a rapidement levé la main.

«J’ai  rencontré Steven dans un salon littéraire, nous sommes devenus amis Facebook et quand il a parlé de Victo, j’ai offert mon aide et mes conseils. Même si je n’habite plus la ville (mais Saint-Ferdinand), je suis née ici et j’y ai passé presque toute ma vie. C’était normal et naturel pour moi d’y participer», a-t-elle souligné en ajoutant que dans la région, c’était un peu au ralenti côté littérature depuis un certain temps. «Steven a une approche très dynamique», estime-t-elle.

Il a plusieurs idées pour ce premier salon à Victoriaville qui permettra de donner une visibilité aux écrivains à compte d’auteur. D’ailleurs, il indique qu’il y a déjà une quarantaine d’inscriptions et, de ce nombre, une douzaine n’a jamais participé à un événement du genre. «Et il y en a une dizaine de la région de Victo, dont Delfiane et Nicole Gauthier», annonce-t-il.

Steven souhaite également sortir un peu de la tradition en alliant, à la littérature, les arts visuels. En effet, il invite les peintres et sculpteurs à venir y participer en exposant leurs œuvres. «Ils seront invités au même titre que les auteurs grâce aux deux salles que nous aurons.» D’ailleurs, il lance un appel à ces artistes de communiquer avec lui par courriel à info.stevenlaperriere@gmail.com.

Son objectif est que la population s’approprie l’événement. «Je veux bien faire les choses. Les auteurs ont des livres magnifiques et méconnus à présenter. C’est l’occasion de les rencontrer», précise-t-il en déplorant que, souvent, on ne prend pas au sérieux la qualité des livres publiés à compte d’auteur et il souhaite changer cette perception. Le salon comptera aussi sur un espace jeunesse, dont Delfiane s’occupera. Des activités, sous le thème de l’Halloween qui ne sera qu’à quelques jours de là, sont prévues.

«Je veux créer une dynamique qui fera en sorte que lorsque les gens entreront, ils voudront faire le tour, sans nécessairement acheter des livres. Je ne veux pas que ce soit intimidant pour eux ou qu’ils se sentent obligés d’acheter. L’objectif serait d’accueillir, au cours des deux journées, entre 1600 et 2000 visiteurs.

L’organisme Salon littéraire du Québec a déjà quelques événements d’organisés à travers la province (Québec, Rivière-du-Loup ou Sainte-Marie-de-Beauce). Steven prépare son premier du côté de Victoriaville et a l’intention d’en offrir trois autres en 2018.