Un roman inspiré pour Maurice Morissette

Maurice Morissette vient de publier, à compte d’auteur aux Carnets de Dame Plume, son deuxième roman. Intitulé «On ne touche pas à mes dollar$», l’histoire s’inspire d’une anecdote vécue par celui qui l’a écrite.

Alors qu’il prenait une marche dans le parc industriel de Victoriaville (il préfère ce secteur, moins achalandé que le réservoir Beaudet), Maurice Morissette a été interpellé par un automobiliste qui lui a demandé s’il n’avait pas trouvé un portefeuille par terre. «J’ai répondu que je n’avais rien vu. Il est parti puis revenu me poser la question, se faisant insistant», se souvient-il. C’est à partir de là qu’il s’est mis à imaginer ce qui aurait pu arriver s’il avait trouvé le portefeuille en question et qu’il avait été rempli d’argent…

Ainsi, son récit relate les péripéties d’un policier confronté à une série de problèmes, tous provenant du fait qu’il a gardé pour lui un sac de dollars trouvé par hasard lors d’une enquête… «Il ne s’agit pas d’un roman policier compte tenu du fait que les enquêteurs ne sont pas des policiers, mais des investigateurs privés travaillant pour l’entreprise ayant perdu les dollars. Par contre, tout au long du récit, des policiers sont impliqués» prend-il le soin de préciser.

Pour Maurice, l’écriture de ce livre aura été un réel plaisir, lui qui a ce goût d’écrire depuis qu’il a 12 ans. «À Laurierville, d’où je viens, il y avait eu un concours littéraire que j’ai gagné. À partir de là, je me suis dit qu’un jour j’allais écrire», explique-t-il.

Il a attendu la retraite pour s’y mettre. Ainsi, après une carrière d’enseignant au Cégep de Victoriaville et d’homme d’affaires (il a été propriétaire de la fonderie Fondalco à Plessisville), Maurice n’a pas hésité à prendre la plume à la retraite. Il a déjà présenté un premier roman en 2013, intitulé «Ben bon pour elle, ben bon pour vous autres». Pour ce livre, c’est une histoire d’amour personnelle qui avait été la source d’inspiration.

Avec «On ne touche pas à mes dollar$», il considère que plusieurs lecteurs trouveront leur compte. «Tous les policiers devraient lire ce livre qui les amusera d’un bout à l’autre. Et malgré le fait qu’ils soient policiers, je les défie de voir venir la finale.»

Échanges verbaux féroces, propos intimidants, histoire d’amour et rebondissements sont également de la partie. Et toute personne s’étant un jour sentie victime d’injustice à la suite d’une arrestation par un policier aimera le roman (selon l’auteur).

Maurice prend soin de préciser, dès le début de son livre, que tous les personnages et les lieux sont fictifs et proviennent de son imagination. Il a mis cinq mois à écrire son histoire et autant pour la révision et les corrections. Il a écrit ce livre pour laisser un héritage à ses enfants et petits-enfants et, comme il le dit si bien, «c’est une façon de me rendre éternel»…

«Il n’y a rien que j’aime mieux que d’écrire. Avec ce livre, je me suis payé un cadeau», termine-t-il en indiquant qu’il est en vente chez Buropro et qu’il l’a offert à la bibliothèque municipale de Laurierville (d’où il est originaire). On peut aussi le contacter par Facebook pour en faire l’achat.

Pour ce qui est de la suite, Maurice ne peut promettre l’écriture d’un troisième roman. Il faudrait qu’il vive un événement particulier qui le pousserait à l’écriture.