Un premier roman, signé Lemther

Lemther, c’est Lucien-Émilien Therrien. Le résident de Saint-Samuel vient de publier, à compte d’auteur avec Bouquinbec, un premier roman qu’il a intitulé «La prison de l’île».

S’il est Montréalais d’origine, il s’est installé il y a une dizaine d’années à Saint-Samuel. «J’étais à la recherche d’espaces verts et de gens sympathiques», explique-t-il en entrevue. Son choix s’est rapidement posé sur la région qu’il a apprivoisée au fil du temps. Retraité, il s’est lancé dans l’écriture du roman qu’il présente aujourd’hui. Un processus qui demande du temps et des sous, mais qu’il était prêt à réaliser.

Cette histoire, il voulait la raconter dans un bon français, fier de cette langue, une valeur inestimable pour lui. Dans ses précédents écrits, des poèmes et des nouvelles, il a toujours pris soin d’utiliser, en toutes circonstances, les mots justes pour bien exprimer ce qu’il avait à dire.

Son roman, une brique de 567 pages, raconte l’histoire de Jalmin, ce petit garçon dont le lecteur fait la connaissance à l’âge de 5 ans et qui ne connaît que violence et iniquités. «Il se retrouve souvent au mauvais endroit, au mauvais moment», raconte l’auteur. Cela le mènera justement dans une prison particulière installée sur une île transformée en pénitencier pour grands criminels. Le lecteur pourra suivre son cheminement dans ce lieu inventé où les prisonniers sont laissés à eux-mêmes.

«Il y a des histoires dans l’histoire. Par exemple, sur l’île, se formeront des groupes. Certains structurés, d’autres violents et un dernier qui se croit en vacances», explique Lemther. Son but dans ce livre : montrer sous un autre jour l’emprisonnement.

L’auteur adore écrire et le fait depuis aussi loin qu’il se rappelle. Avec l’écriture de ce roman, il avait anticipé que certaines difficultés relationnelles refassent surface, puisque dans tout écrit se retrouve une partie de faits inspirés de sa propre vie. Mais il a su créer un espace entre lui et les personnages facilitant tout le processus.

Il a le livre entre les mains depuis quelques jours maintenant et confie que c’est avec une certaine émotion qu’il a tenu la première copie entre ses mains. «Le résultat d’une longue démarche que j’aimerais voir d’autres gens apprécier ou déprécier. Un sacré boulot», indique-t-il encore.

Le livre n’est pas disponible pour le moment dans les librairies, mais ceux qui voudraient s’en procurer une copie peuvent communiquer directement avec l’auteur par courriel à lemther@yahoo.com.