Un mélange de passions

Plusieurs artistes unissent leur passion pour la création, mais aussi pour la nature lorsque vient le moment de représenter une oie ou toute autre espèce d’oiseau. Un mélange donnant des résultats pour le moins attrayants visuellement.

La fin de semaine dernière, 25 artistes se sont retrouvés au réservoir Beaudet pour exposer leurs œuvres lors du Symposium d’art visuel et ornithologique Victo et ses oies. De nombreuses façons d’illustrer l’attrait du réservoir Beaudet ont été mises de l’avant.

Participant à l’événement pour une deuxième fois, Isabelle Brault travaille le verre fusionné qu’elle complète régulièrement avec du bois de grève. Avec le temps, elle s’est aperçue qu’elle aimait particulièrement concevoir des œuvres à propos de cet animal.

«Je me suis rendu compte, avec le temps, que ce que j’aimais faire, c’était des oiseaux. Ils me rejoignent. Quelque part, ils me permettent une certaine légèreté probablement.»

Pour elle, une ambiance agréable se crée sous le chapiteau, notamment en raison de la présence de plusieurs artistes de talent. C’est pourquoi elle tenait à y revenir cette année. «C’est l’une des belles expositions auxquelles je participe. J’en fais plusieurs et, Victo et ses oies, on aime venir ici. Il y a une qualité aussi dans le choix des artistes. Pour moi, c’est important.»

Tenter l’expérience

Quant à lui, François Arel a pris part à l’événement en tant que peintre pour la toute première fois cette année. Il en a profité pour s’initier aux tableaux sur lesquels se trouvent des oiseaux. Une expérience qu’il entend assurément répéter.

«J’ai un coup de pinceau très distinct et coloré et je voulais que tout le monde se reconnaissance là-dedans. Ça m’a sorti de ma zone de confort, mais je suis très content du résultat. Ce n’est pas juste passager parce que je trouve que ça se marie bien avec mon style.»

Pour sa part, Daniel Gagné, qui se concentre sur les oiseaux dans ses tableaux, a assisté à l’événement en tant qu’observateur cette année. Il n’avait pas suffisamment de nouvelles toiles à son goût pour exposer. Il se promet toutefois de le faire l’an prochain.

«J’aime ça amener du matériel neuf chaque fois que je reviens. Je ne travaille pas comme un photocopieur. Ça fait que je ne peux pas reproduire des tableaux à grande vitesse.»

Murale citoyenne

Par ailleurs, samedi, une murale citoyenne installée sur l’édifice du réservoir Beaudet a été dévoilée. Celle-ci a été créée dans le cadre du 150e anniversaire du Canada et met de l’avant, entre autres, les valeurs de la récupération et du développement durable. Des participants de l’édition 2016 ont contribué à sa réalisation.