Symposium de Danville : Pour l’accueil et le paysage!

DANVILLE. En un peu plus d’une décennie, le Symposium des arts a acquis une forte réputation auprès des artistes, devenant même l’une de leurs destinations fétiches. Un heureux problème pour son président, Mario Morand.

Au nombre d’applications qu’il reçoit chaque année, il a le privilège de choisir les peintres et sculpteurs qui feront partie de sa programmation. Rares sont les symposiums qui peuvent se vanter d’avoir sous un même toit des noms comme Clarence Bourgoin, Rénald Gauthier, Hélène Charland, Eugene Jankowski et Diane Goyette.

C’est d’ailleurs en grande partie pour la qualité de ses invités de marque que l’événement a vu sa notoriété grandir au fil des éditions. Mais pour M. Morand, d’autres ingrédients jouent également un rôle important dans sa réussite.

Tout d’abord, les 75 bénévoles qui gravitent autour des artistes ont fait la renommée du symposium. «Ils apprécient tous notre accueil; on les gâte, on leur offre de bons repas, on s’assure de créer une ambiance conviviale et on s’occupe de leur trouver un endroit où dormir lorsque ceux-ci le demandent», a-t-il fait savoir.

La beauté enchanteresse du village est aussi un attrait bénéfique aux yeux du président. Il estime que plusieurs choisissent de venir à Danville pour s’imprégner des décors et ainsi trouver une source d’inspiration pour leurs prochaines œuvres.

«De plus, étant une activité à l’intérieur, ils ne sont pas garants de la température et peuvent, malgré le mauvais temps, réussir à vendre malgré tout des tableaux et des sculptures», a-t-il complété.

Sa présidente d’honneur, Carole Desgagné, a poussé plus loin son analyse en mentionnant, outre l’accueil des bénévoles, que le Symposium des arts de Danville revêt un cachet particulier.

«Il règne une énergie contagieuse ainsi qu’un esprit de camaraderie entre les artistes, a expliqué celle qui en est à sa cinquième. Avec mon titre, j’ai pris le temps de visiter chacun d’entre eux et ça a été un moment unique de pouvoir côtoyer mes confrères. Une expérience qui m’a énormément plu.»

Avec autant de bons commentaires, force est d’admettre qu’il y a quelque chose qui flotte dans l’air de l’exposition. C’est quand on y entre et qu’un bénévole vous gratifie d’un sourire que l’on comprend pourquoi il est si spécial.