Que de la beauté sur la rue Laurier

VICTORIAVILLE.Les activités ne manqueront pas lors de la Foire victorienne familiale, présentée sur la rue Laurier le dimanche 31 août dans le cadre des Fêtes victoriennes.

Théâtre, musique, animation, kiosques, tout a été prévu pour que les visiteurs passent une journée toute en beauté.

Il y a d’abord le théâtre, cinq pièces de 20 minutes plus précisément. Des présentations théâtrales offertes à l’extérieur, dans des décors enchanteurs et qui s’inspirent du thème de l’année : Faire la piastre. Les horaires sont faits afin que les spectateurs soient en mesure de voir les cinq pièces au cours de l’après-midi.

Premier arrêt aux balcons du gîte au Fil des Saisons où se jouera Le triomphe du sou noir. La pièce, écrite par Gilles Labrosse et Gaëtan St-Arnaud est mise en scène par Gézina Schippers. Elle raconte l’histoire du célèbre Alphonse Desjardins.

Deuxième arrêt derrière le Musée Laurier où De fil en aiguille, une pièce écrite et mise en scène par Julie Houle. On y découvrira quatre jeunes femmes inspirantes qui rêvent en travaillant dur à l’usine Victoria Clothing.

Pour la troisième station théâtrale, dans la cour du Vert logis, les visiteurs pourront apprécier une fable, Au profit du quotidien écrite par Christian Croteau et mise en scène par Brigitte Charpentier. Il s’agit d’une pièce baroque qui met en vedette un inventeur qui fait tous les efforts pour créer sa compagnie.

Un autre arrêt s’impose derrière le presbytère pour Choc des égos, un texte d’André Raymond qu’il met aussi en scène et qui raconte une journée mouvementée de «deadline» pour Auguste Bourbeau, propriétaire de L’Écho des Bois-Francs.

La dernière pièce est offerte tout près du cimetière et s’intitule Qui a tué Desjardins? Retour sur Alphonse Desjardins qui est assassiné pour l’occasion. Il s’agit d’une intrigue policière d’Étienne Marcoux, mise en scène par Marianne Gagnon.

Une équipe de 37 personnes travaille pour présenter du théâtre de grande qualité. Ces passionnés sont dirigés et appuyés par Anne-Sylvie Gosselin qui a accepté de remplacer Gilles Labrosse du côté du théâtre. «Il y aura aussi, lors de la parade du samedi, quatre remorques avec des personnages d’époque qui présenteront des textes écrits par Jean-François Gascon», explique-t-elle.

Cela permettra de découvrir Achille Gagnon (Éric Mercier), Archibald Mercier (Yves Payette), Belzémire Bouchard (Agathe Bérubé) ainsi que Louis Caron et son fils (Jean-François Gascon et Gabriel Frappier) et d’avoir un avant-goût des activités théâtrales du lendemain.

«Les gens auront l’occasion de voir de l’art vivant, dans des lieux enchanteurs», termine Anne-Sylvie.

À noter qu’en cas de pluie, la grande foire familiale victorienne est remise au lendemain (fête du Travail) toujours sur la rue Laurier.

De l’animation pour tous

Marie Lainesse, responsable de la foire familiale victorienne, explique de son côté qu’outre le théâtre, le dimanche sera très occupé pour les visiteurs.

Après la grand-messe victorienne, les gens pourront apprécier le travail d’une vingtaine d’artisans et exposants installés sur la rue Laurier et qui feront découvrir la forge, l’artisanat, les bijoux, l’ébénisterie et bien d’autres. Les visiteurs pourront aussi se faire photographier en tenue d’époque (c’est inclus dans le prix d’entrée) et même se faire caricaturer (c’est aussi gratuit). Les petits pourront découvrir des histoires, visiter une fermette et se faire maquiller. Il y aura donc une grande offre rue Laurier.

Et la musique…

Elle sera aussi bien présente lors de la foire, grâce des concerts-promenade offerts tout l’après-midi. Devant la maison du 55 Laurier, c’est Julien Siino, violoncelliste qui sera là pour des prestations à 13 h, 14 h 15 h et 16 h. Au programme, des pièces de Kreisler, Schubert, Saint-Saëns, Schumann et plus.

Au même endroit, mais à 13 h 30, 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30, le trio Kaffeehaus (Café Viennois) qui interprètera des valses, polkas et marches de Schubert, Lanner et Strauss. Le trio, formé d’Anne Lauzon, Anouk Deschênes et Jean Deschênes, a étudié à Vienne.

Derrière la maison du 49 rue Laurier, c’est la harpiste Véronique Couturier qui sera à l’œuvre (13 h, 14 h, 15 h et 16 h) pour offrir le plus beau répertoire de cet instrument.

Finalement, on pourra apprécier l’orgue de l’église Saint-Christophe (13 h 30, 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30) grâce à Richard Marcoux. «Il y en aura pour tous les goûts», mentionne Marie Lainesse.

En plus de tout cela, de l’animation de rue sera proposée, un salon de thé (au gîte Albert et Lorenzo) aura pignon sur rue, une exposition de photos est offerte, des visites guidées de l’église sont programmées, bref tout est en place pour une journée bien remplie.

Pour faciliter l’accès au site, une navette sera disponible à partir du Colisée Desjardins et des bureaux municipaux de Saint-Christophe-d’Arthabaska.

La programmation détaillée est disponible sur le site Internet logé au www.fetesvictoriennes.com.