Prendre le thé chez les Laurier

Dès le mois de juin, il sera possible de prendre le thé à l’anglaise directement dans le Musée Laurier de Victoriaville. Une occasion de vivre de l’intérieur, l’histoire de cette prestigieuse demeure habitée jadis par Wilfrid Laurier et son épouse Zoé.

L’équipe en place est justement à régler les derniers détails qui permettront aux gens, sur réservation, de venir dans un boudoir aménagé spécifiquement dans le Musée Laurier, s’adonner au rite du thé, et tout ce qui l’entoure.

La nouvelle responsable des activités culturelles de la Société du Musée Laurier, Émilienne Delorme-Nadeau, bien épaulée par les autres membres de l’équipe dont Alexis Plante-Proulx (qui lui est responsable des activités éducatives) et Sara Legault, directrice générale adjointe responsable de la muséologie et de la conservation, s’affaire donc à tout préparer pour offrir cette toute nouvelle expérience dont la mise en place bénéficie de subventions municipale, régionale et fédérale. 

En plus de dénicher tout ce qui est nécessaire au bon fonctionnement de cette nouvelle offre culturelle (ameublement, vaisselle, nourriture, etc.), une activité de médiation est organisée le 7 avril, afin de présenter les salons de thé et tout l’étiquette qui y est reliée. 

Également, l’équipe est à monter un salon de thé ambulant qui se déploiera en avril et en mai, dans les municipalités de la MRC d’Arthabaska qui en auront fait la demande. Il s’agit d’une belle façon de faire la promotion de cette nouvelle expérience que les participants pourront ensuite venir vivre directement où a vécu le couple Laurier. Jusqu’à maintenant, 6 municipalités sont intéressées à vivre ce rituel du thé. « Nous voulons faire vivre la tradition du thé à l’anglaise autant aux touristes qu’aux gens de la communauté », insiste Émilienne. 

Ceux qui viendront prendre le thé seront servis, bien entendu, par des gens vêtus comme à l’époque victorienne et pourront aussi, s’ils le désirent, faire de même. Ils pourront choisir entre le petit et le grand service qui incluent petits sandwichs, scones et mignardises, bien sûr. Le tout accompagné de thé Earl Gray, noir ou d’une infusion à la menthe.

Pour mener à bien cette nouvelle proposition, des aménagements techniques (une cuisinette) ont été faits du côté de la Maison Fleury, notamment pour pouvoir y conserver les aliments qui seront préparés par un traiteur (d’où l’importance des réservations) et faciliter les tâches qui y sont reliées. D’ailleurs, pour assurer le succès du nouveau salon de thé, un comité de bénévoles est à se mettre en place. Les participants pourront œuvrer de différentes façons à la mise en œuvre et la bonne marche des services. 

Pour vivre cette expérience, la billetterie en ligne sera ouverte pour les réservations dès le 7 avril et les séances de thé, deux par jours (à 10 et 14 h) seront en place dès le 7 juin et pour tout l’été. Une douzaine de places par service seront disponibles.

Il s’agit d’un grand projet qui fait entrer le Musée Laurier dans une autre ère et permettra à tous de vivre l’époque de Wilfrid Laurier.

En parallèle

Émilienne est aussi, en parallèle, à mettre en place toute une programmation automnale dont les détails seront dévoilés ultérieurement, mais qui vise toujours à faire rayonner la culture en gardant un lien avec les expositions en cours ou les événements de la vie quotidienne.

Quant à Alexis, il travaille de son côté à monter des boîtes nostalgie, remplies de jeux de l’époque victorienne, qui pourront être empruntées par les visiteurs (dès le 1er juin) qui voudront passer du temps sur le terrain du Musée Laurier, question encore une fois, de vivre et s’imprégner de l’époque. Il verra également à réaliser d’autres activités éducatives, adaptées à tous les niveaux scolaires afin, notamment, de répondre aux besoins et attentes des groupes visiteurs.

Mais ce n’est pas tout. En effet, d’autres projets de rénovation ou d’aménagement seront annoncés bientôt et permettront de faire rayonner toujours davantage le Musée Laurier. 

L’équipe en place, sous la direction générale de Mélisa Morissette déborde d’énergie, d’enthousiasme et d’idées.