Pêcher «Kalamouche» en Norvège

Alain-François, auteur-compositeur et interprète Trad de Victoriaville, est aussi l’animateur de «Kalamouche». Pour l’enregistrement de cette émission de télévision basée sur des expériences de pêche, il a eu le bonheur de s’exécuter en Norvège.

En tout, c’est six jours de pêche qu’il a pu faire dans le décor extraordinaire de ce pays où, l’été, la nuit est presque inexistante. Lui qui a l’habitude de pêcher à la brunante, il a trouvé que celle-ci arrivait très tard dans ce pays scandinave.

C’est grâce à un commanditaire de l’émission que ce périple a été possible. «Nous avons pêché le saumon et avons eu beaucoup de plaisir. La beauté du paysage fait en sorte qu’il est difficile de se concentrer sur sa ligne…», a-t-il expliqué en entrevue téléphonique alors qu’il revenait tout juste de la pêche… tournage oblige.

Ce sont donc deux des huit émissions enregistrées cet été pour la deuxième saison de «Kalamouche» qui l’ont été en Norvège. Deux autres tournages se sont déroulés au Centre-du-Québec. «Nous sommes allés au Manoir du lac William, pêcher dans les lacs du coin : Joseph, Saint-Ferdinand, lac à la Truite et Aux souches. «Nous avons amené le chef du manoir dans la chaloupe. C’était très drôle», annonce-t-il.

Alain-François explique également qu’on pourra le voir s’exécuter à la mouche sous le pont Laviolette à Trois-Rivières ou taquiner l’achigan à Saint-Louis-de-Blandford. Le tournage des émissions devrait être complété à la fin du mois d’août et la diffusion est prévue pour février 2018 sur les ondes de RDS.

«Ça a été une grosse année. Avec «Kalamouche», j’ai fait beaucoup de belles prises, dont un saumon de 22 livres», dit-il. Alain-François a pris de l’assurance dans son rôle d’animateur, ayant maintenant une certaine expérience des caméras. «Je sais davantage ce que c’est. L’émission m’aura amené à des endroits où je n’aurais jamais pu pêcher autrement. J’ai donc un été de rêve», confie-t-il.

Même si la pêche a toujours fait partie de sa vie (il y allait quand même entre ses spectacles musicaux), l’émission de télévision rend les choses plus intenses. «Il y a cette pression de prendre du poisson que je n’avais jamais eue avant», ajoute-t-il.

Et la France

Alain-François a aussi été en France cet été. À Bourges en juin avec La petite cabane à sucre de Québec. Et il y retourne après le tournage de son émission, du côté de Larochelle cette fois. Il sera accompagné de Kéven Charrette et le duo fera cinq ou six prestations par jour. «Ça ouvre des portes», ajoute-t-il. Même qu’il y aura quelque chose au programme en mars 2018 de ce côté.  C’est à suivre.

Alain-François continue les spectacles tout l’été. Dans la région, on pourra le voir et l’entendre le 22 août à Warwick alors qu’il clôturera la saison des Mardis de la culture. «Le spectacle est encore plus festif, le violon extrêmement présent», dit-il.

Puis viendront, de la mi-novembre à la mi-décembre, les spectacles de fin d’année puis sa Fête des fêtes en décembre où il accueillera, comme invités, Breen Leboeuf et Martin Deschamps.