Les œuvres du projet «LES KÒSEN NEÙ» inaugurées

Les artistes multidisciplinaires Joël Alarie et Philippe Denis ont procédé à l’inauguration des œuvres permanentes de leur projet «LES KÒSEN NEÙ», dimanche après-midi, au Centre d’interprétation du verger biologique du Cégep de Victoriaville.

Cinq mois après le début du processus de création, ces anciens étudiants du Cégep de Victoriaville ont officiellement présenté leurs deux créations à des dizaines de personnes s’étant déplacées pour l’occasion. Celles-ci ont pu découvrir la fresque sur la devanture du Caveau 1930, au parc du Boisé-des-Frères-du-Sacré-Cœur, et, à l’entrée du Centre d’interprétation, une installation sculpturale composée de pommiers ancestraux du verger.

Le Caveau 1930 possède maintenant une toute nouvelle devanture.

«LES KÒSEN NEÙ est un projet visant à mettre en valeur une terre ayant été sculptée et soignée par des communautés qui l’admiraient, peut-on lire à l’entrée du Centre d’interprétation. Les artistes créateurs du projet, Joël Alarie et Philippe Denis, ont le souci de transmettre, à travers cette œuvre, le respect qui animait la relation entre les résidents historiques de ce territoire et leur environnement.»

En cours de réalisation, il a fallu aux artistes trouver des solutions à des embûches techniques liées au travail avec des médiums vivants. Les deux artistes se disent donc heureux du résultat et d’avoir complété les œuvres dans les délais. Il restera à faire l’aménagement paysager autour des œuvres et à mettre en place un système de lumières au printemps.

Symboles abénakis

«Également, le collectif souhaite souligner la présence de la communauté fondatrice de cette terre, la communauté Abénakis. Ce peuple a façonné ce territoire et a été la courroie de transmission de nos savoirs agricoles et forestiers, peut-on également lire à l’entrée du bâtiment. Les symboles abénakis dans les œuvres, vanneries traditionnelles et motif identitaire, sont des signes de leur présence sur ces lieux.»

À la fin de l’inauguration, les personnes présentes ont été invitées à accrocher une clochette sur l’un des arbres de l’installation sculpturale afin de poser un geste symbolique. Les personnes qui se rendront sur le site dans l’avenir peuvent faire de même afin que cela devienne une tradition.

Ce projet a été rendu possible grâce à un partenariat entre le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Cégep de Victoriaville et la Ville de Victoriaville.