« Les chroniques d’Ämelost », un conte multidisciplinaire signé Joffrey Corboz

Le jeudi 20 juin à 19 h, la salle Les-frères-Lemaire du Carré 150 accueillera l’unique et première représentation du conte multidisciplinaire créé par Joffrey Corboz intitulée « Les chroniques d’Ämelost ».

Pour le créateur, qui bénéficiera d’une résidence au Carré 150 du 17 au 20 juin, le projet est d’envergure et mettra en œuvre ses compétences, talents et expériences. En effet, il se retrouvera seul sur scène pour présenter cette création dont il signe autant les textes, les slams, la musique ainsi que la mise en scène. 

Joffrey a déjà obtenu une bourse de 20 000 $ du Conseil des arts et lettres du Québec (CALQ) pour la réalisation de ce conte qu’il a commencé à écrire il y a une vingtaine d’années. L’artiste a déjà à son actif de nombreux voyages à travers le monde qui lui ont permis de recueillir des histoires qu’il souhaite maintenant partager sur la scène. « C’est un projet très humain, axé sur la solidarité et l’entraide pour lequel je relie toutes mes forces », explique celui qui est installé à Victoriaville depuis cinq ans maintenant et qu’on a pu voir évoluer dans différents contextes, artistiques et autres.

« Les chroniques d’Ämelost », comme il le définit lui-même, se veut une chronologie de péripéties se déroulant dans notre monde alors que l’humanité se retrouve à un carrefour de son histoire. « Il allie activisme et fantastique », résume-t-il. À titre comparatif, il indique que son conte se situe entre « La Matrice » et « Alice au pays des merveilles ». « C’est une épopée pour promouvoir la grande force de la solidarité humaine et comment nos forces sont inexploitées », dit-il, tout cela dans un univers « Steam Punk » post-apocalyptique. Mais le tout, comme il le précise, demeure très sensible. « Avec une fougue lumineuse », complète-t-il.

S’alterneront donc sur la scène le conte, le slam, les projections vidéo et la théâtralité. Un projet ambitieux qui vient marquer un tournant dans le cheminement de Joffrey.

Une grande création artistique, donc, qu’il présente en primeur dans une grande salle, celle du Carré 150 où il travaille d’ailleurs à titre de technicien. Ce conte multidisciplinaire se veut ainsi dans la continuité de son parcours artistique et de vie. Il s’est donné comme but de réaliser toutes les fonctions et tâches pour ce spectacle, mais est tout de même appuyé dans sa démarche, notamment par le comédien Pierre-Luc Houde qui agit comme coach de jeu, Léa Bussières est, de son côté, responsable des éclairages et Danys Levasseur du son. 

À la suite de l’unique représentation au Carré 150, Joffrey espère qu’il pourra représenter son conte devant d’autres publics, un peu partout en tournée. Il envisage également un livre et un balado. « Ça fait longtemps que l’histoire et les personnages m’habitent. J’ai finalement décidé de leur donner vie », confie-t-il. Cela le fera certes sortir de sa zone de confort, lui qui est plutôt introverti dans la vie de tous les jours. Mais au final, il souhaite simplement toucher les gens et susciter des sentiments d’idéalisme et d’altruisme dans cet espoir d’un monde égalitaire et sans guerre. « C’est une opportunité que la vie m’offre », termine-t-il.

D’une durée de 80 minutes, le spectacle s’adresse à toutes les personnes de plus de 10 ans et les billets pour assister à l’événement sont déjà en vente sur le site Internet du Carré 150.