Le théâtre sort le grand jeu en 2023 au Carré 150

Dans le cadre des Séries branchées sur la culture Hydro-Québec, l’équipe du Carré 150 propose une saison théâtrale hiver-printemps 2023 de huit pièces diversifiées à sa clientèle, où l’émotion sera principalement au rendez-vous. 

La société des poètes disparus de Tom Schulman | 11 janvier, 19 h

En 1959, dans la prestigieuse Welton Academy, Monsieur Keating, un professeur de littérature, surprend les étudiants avec une pédagogie anticonformiste. Invités par l’homme de lettres à trouver leur propre voix, les adolescents recréeront alors la Société des poètes disparus, une sorte de club clandestin pour esprits libres dont Keating a autrefois été l’un des membres influents. La découverte d’une dimension hors norme du monde, guidée par la prise de parole et la poésie, en plein cœur d’une Amérique conservatrice, transformera à jamais les vies du réservé Todd Anderson, de l’exemplaire Neil Perry, et de leurs amis Knox, Charlie, Steven et Richard. Avec Renaud Lacelle-Bourdon, Mustapha Aramis, Philippe Boutin et Jacques L’Heureux. 

Rose et la machine de Maude Laurendeau | 18 janvier, 19 h 

Maude a une fille atteinte d’un trouble du spectre de l’autisme. Cherchant à comprendre et à soutenir sa fille, elle réalise rapidement que d’énormes difficultés se dressent devant elle. En documentant les failles du système de santé, puis celles du système éducatif, Maude prend peu à peu la mesure de ses propres limites. Comment écouter et comprendre sa fille? Comment l’aider tout en acceptant sa différence? Comment apprendre de cette différence? Avec Maude Laurendeau et Julie Le Breton. 

Le vrai monde? de Michel Tremblay | 8 février, 19 h

À 23 ans, Claude rêve de devenir écrivain. Sa première pièce met en scène trois personnages qui portent les noms de son père, de sa mère et de sa sœur, auprès desquels il a puisé son inspiration. Ses personnages prennent vie et côtoient leurs modèles; une fascinante confrontation s’ensuit, où s’agitent le double fond des choses, la multiplicité des perceptions et des réalités. Où est le vrai monde lorsque chacun crie au mensonge? Entre la réalité et la fiction, laquelle de ces deux familles est la plus vraie? Avec Michel Charette, Charli Arcouette et François Chénier. 

Le loup de Nathalie Doummar | 8 mars, 19 h

Sentant ses souvenirs lui échapper, un homme profite d’un moment de lucidité foudroyant pour faire le ménage de sa vie avant que la maladie n’emporte son esprit. Sa compagne, avec qui il a partagé son quotidien pendant plus de 30 ans, reçoit ces élans de sollicitude de manière inattendue. Avec Maude Guérin et Luc Senay.

Hedwig et le pouce en furie de John Cameron Mitchell | 16 mars, 20 h

Du haut de ses talons métalliques tout en arborant l’iconique perruque, Hedwig, une chanteuse allemande personnifiée par un homme, livre à travers le rock’n’roll les tumultes amoureux qui l’ont mené de Berlin Est à Junction City, au Kansas. Avec Benoît McGinnis et Élisabeth Gauthier-Pelletier. 

Féministe pour homme, Guide de survie pour tous(tes) de Noémie de Lattre | 29 mars, 19 h

Dans ce solo irrévérencieux et provocateur, la comédienne Sophie Cadieux brûle les planches en disséquant sans complexes une foule de sujets sensibles. Elle pose un regard féministe et moderne sur les hommes et les femmes, les relations de couple, la publicité, la famille, la carrière, la sexualité.  

Gaz Bar Blues d’après le film de Louis Bélanger | 12 avril, 19 h 

Dans le quartier où tout le monde l’appelle Le Boss, François Brochu lutte pour maintenir en vie son gaz bar, malgré la maladie qui l’affaiblit, la criminalité qui s’intensifie et la concurrence impitoyable que lui mène la nouvelle station-service voisine. Il voit bien que son temps est compté : ses enfants rêvent d’une autre vie, nous sommes en 1989, et pendant qu’il était occupé à besogner, le monde a avancé. Avec Bertrand Alain, Miryam Amrouche, Claude Despins et Martin Drainville.

Mononk Jules des Productions Illusion Fabuleuse | 26 avril, 19 h

Ce spectacle documentaire solo place Jocelyn Sioui au cœur de l’Histoire. Il tire sur les petits et grands fils du récit de son grand-oncle, mais aussi de l’histoire méconnue des autochtones du 20e siècle. Entouré d’écrans et de maquettes qui s’animent de personnages historiques et d’images, il nous emporte au fond d’une boîte d’archives d’où l’on ressort changé. Drôle, touchant, énergique, Mononk Jules est un récit captivant livré avec authenticité par un interprète contagieux. 

Les billets pour ces pièces sont disponibles au comptoir de la billetterie du Carré 150, par téléphone au 819 752-9912 ou en ligne. Pour toute demande d’entrevue, n’hésitez pas à communiquer avec moi.