Le sculpteur déploie ses ailes

Jacques Brochu, artiste-sculpteur victoriavillois, poursuit son envol. Ses œuvres sont de plus en plus imposantes et il utilise désormais l’aluminium pour les réaliser.

Il faut dire que ce matériau, il le connaît très bien. Dans son autre vie, il répare des jantes de voiture, en aluminium. Il maîtrise ainsi très bien ce métal qu’il utilise dans son quotidien. Il a déjà exploré l’acier, différents métaux ainsi que le bronze pour quelques œuvres. Mais il est maintenant très à l’aise avec l’aluminium, plus léger, et dont il connaît toutes les techniques.

Ses sculptures sont de plus en plus grandes puisqu’il répond à la demande de plusieurs qui souhaitent les installer à l’extérieur, sur leur terrain. Mais les oiseaux demeurent toujours bien présents, étant très évocateurs pour l’artiste. Ceux-ci sont désormais réalisés en plein vol ou à l’atterrissage, le mouvement étant plus facilement réalisable, autant grâce à l’expérience qu’avec l’aluminium utilisé. Ses oiseaux déploient aussi leurs ailes inspirant la liberté, la vie, le vent.

Il œuvre dans le domaine de l’art depuis 2008 maintenant et il prévoit quelques sorties au cours de l’été et dans les prochaines semaines. Par exemple, il sera au Salon des vins de Victoriaville où il exposera ses œuvres dans le hall d’entrée du Centre des congrès Le Victorin. Il sera également de la première édition de l’événement Empreinte qui aura lieu au Parc Marie-Victorin de Kingsey Falls, du 2 au 4 juin. Il a aussi confirmé sa présence au Rendez-vous des peintres de Sainte-Flore, au Symposium de Danville ainsi qu’à Victoriaville et ses oies.

« Ça va bien, mon travail évolue toujours », confie-t-il. Bien installé dans son garage, il explore l’aluminium sous différentes formes, même en fils électriques qui prennent la forme d’arbres.

Il amène toujours ses sculptures au bout de ce qu’il est en mesure de donner, étant même triste, la plupart du temps, lorsqu’il doit s’en défaire. « Ça me déchire », dit-il encore.

Jacques Brochu parvient à faire vivre ses oiseaux et ses sculptures qui souvent oscilleront au gré du vent, à l’extérieur. Des œuvres auxquelles il continue d’intégrer, mais pas tout le temps, des morceaux de bois qu’on lui donne ou encore qu’il trouve sur le bord du fleuve. « Tant que l’œuvre n’est pas à mon goût, je ne peux rien faire d’autre », raconte-t-il. 

Petits ou grands, ses oiseaux prennent vie sous ses mains, prenant un envol libérateur ou encore rentrant au bercail.