Le Rock Fest ne cesse de gagner en popularité

SAINT-PIERRE-BAPTISTE. Tout au long du week-end, le président du Rock Fest, Serge Nadeau, s’est fait accrocher par des festivaliers qui lui conseillaient des noms de groupe pour l’an prochain, en plus d’encenser l’édition actuelle. Il a alors compris, par leurs commentaires, qu’il ne pouvait plus se permettre de demi-mesures.

En deux ans, le Rock Fest a acquis une popularité plus qu’enviable et elle ne cessera de grandir. Dans la région, peu de groupes émergents ont la chance d’avoir une scène pour se produire, M, Nadeau a donc eu le plaisir de choisir selon le créneau proposé.

N’allez pas croire cependant que l’événement grossira au point de rivaliser avec le Festival d’été de Québec, ce qui n’est aucunement l’objectif de l’instigateur. Il continuera sur sa mission de présenter une programmation composée au deux tiers de gens locaux.

«Notre but est de donner la chance à des jeunes des environs de démontrer leurs talents et de placer le Rock Fest sur leur curriculum vitae pour se faire engager dans d’autres festivals du genre. Je pense qu’on a une recette gagnante et qu’on va peaufiner alentour de celle-ci», a-t-il laissé entendre.

Pour appuyer ses dires, il chiffre à 5000 le nombre de personnes qui ont visité le site de l’érablière du curé de Saint-Pierre-Baptiste durant les trois jours d’activités. Il a également souligné que les artistes invités ont rempli à merveille leur mandat de faire bouger la foule au son du rock de toutes les époques, que ce soit par des chansons originales ou des hommages.

Avec un bilan aussi positif, la troisième édition aura de grandes pointures à chausser. N’empêche, il estime que même s’il devra monter d’un cran son produit, la demande est tellement forte qu’il pourra prendre le temps de regarder les offres qu’il a sur la table.

«Il va y avoir des choix déchirants à prendre c’est évident, mais les groupes devront s’exposer sous leur plus beau jour s’il désire avoir leur billet pour l’an prochain. Notre clientèle a des attentes très élevées qu’on se doit d’y aller avec la crème», a-t-il conclu.