Le récit incroyable d’une «Mort par noyade»

Sujet délicat s’il en est un, Jean-Claude Asselin a décidé de raconter son «voyage» dans un autre monde, réalisé lorsqu’il s’est noyé.

C’est ainsi qu’est né ce livre intitulé simplement «Mort par noyade» qu’il propose depuis quelques semaines.

Les linguistes diront, d’entrée de jeu, qu’on ne peut dire de quelqu’un qu’il s’est noyé s’il est toujours vivant. Pour se noyer, il faut mourir. C’est bien ce qui est arrivé à Jean-Claude Asselin et c’est ce qu’il raconte dans ce livre de 108 pages.

Nouveau résidant de Victoriaville, M. Asselin a beaucoup voyagé au cours de sa vie. Mais un voyage l’a marqué plus que les autres et c’est celui qu’il a fait alors qu’il n’avait que 21 ans et qu’il s’est noyé dans un cours d’eau rempli de billes de bois qu’il avait entrepris de traverser pour faire comme les autres…

De cette noyade et de tout ce qui s’en est suivi, Jean-Claude a des souvenirs très précis. «Comme si c’était arrivé ce matin», explique l’homme de 74 ans en entrevue tout en ajoutant qu’il était prêt à passer un polygraphe pour confirmer qu’il dit la vérité.

Selon lui et ce qu’il a vécu, la mort n’est qu’un passage vers un autre monde, un univers bien réel où il a pu mettre un pied avant d’être retourné dans son corps physique.

Selon ses dires, il aurait passé 3 ou 4 minutes sous l’eau, s’est vu sortir de son enveloppe corporelle et cheminer à travers différentes étapes. «Et je ne voulais pas revenir parce que pour moi c’était pire que mourir», se souvient-il.

Mais il est finalement revenu dans son corps, s’est extirpé de l’eau et a poursuivi son chemin. Pas comme avant parce que ce «voyage» l’a rendu plus réceptif, plus sensible aussi. Il lui a également fallu du temps et du courage avant d’oser raconter son histoire. «J’ai mis 7 ans à en parler à mon père et j’ai commencé à écrire le livre il y a 10 ans, par besoin», ajoute-t-il.

L’auteur a fait plusieurs recherches afin de trouver des gens qui, comme lui, a parcouru le chemin vers un autre monde. «Je n’ai trouvé personne qui a fait le long tunnel et a parlé à quelqu’un (un homme de lumière) à l’autre bout», note-t-il.

Il poursuit son chemin de vie, sachant qu’il ne quittera pas son corps terrestre avant que celui-ci ait atteint l’âge de 83 ans et 3 mois. «Je n’ai jamais souscrit à une assurance-vie», dit-il en souriant.

Son livre lui a permis de révéler son secret, mais sert aussi à rassurer les lecteurs sur ce qui se passe après la mort. Et depuis qu’il en fait la promotion, on lui fait des confidences surprenantes, «qu’on n’aurait pas faites à un curé», ajoute-t-il encore.

Il souhaite rassurer les gens et leur dire de ne pas avoir peur de la mort. Et puisqu’il sait maintenant qu’il y aura un jugement de ses actes sur Terre, Jean-Claude, comme il le dit si bien, travaille pour se monter un bon dossier quand il repartira. «J’essaye de répandre la bonté», estime-t-il.

Aujourd’hui septuagénaire, l’homme n’a aucune séquelle ou cicatrice de sa noyade. «Je suis revenu comme neuf, sans eau sur les poumons. Je sais que j’ai des choses à vivre dans mon corps terrestre», affirme-t-il.

Jean-Claude Asselin sera un des auteurs qui participera au Salon littéraire du Québec qui aura lieu à Victoriaville les 21 et 22 octobre au complexe Sacré-Cœur. Mais on peut se le procurer avant en communiquant avec l’auteur par courriel à JC.43@videotron.ca ou par téléphone au 418 883-0095. Une séance de signature est prévue par l’auteur le 16 septembre entre 9 h et 16 h chez Buropro de Victoriaville.