Le piano public de Victo se fait beau

C’est l’artiste Caroline Dion que la Ville de Victoriaville a mandatée pour refaire une beauté au piano public qui s’installera bientôt dans l’environnement de la bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot de Victoriaville.

Pour le moment, c’est à la Vélogare que le piano s’est installé. C’est à cet endroit que Caroline se rend, depuis plusieurs jours, afin d’enjoliver l’instrument de son coup de pinceau caractéristique. «On m’a demandé de faire quelque chose de «flyé», de joyeux et de festif. J’ai inclus des losanges (qui représentent Arlequin pour moi) ainsi que des personnages, des animaux et des formes. Les sujets se mélangent», explique-t-elle.

Après avoir sablé l’instrument et appliqué une base, elle utilise l’acrylique pour ses œuvres. Le tout sera complété avec un fini à toute épreuve, question de lui permettre de résister aux intempéries. «C’est un bon défi que de peindre dans plusieurs sens, moi qui ai l’habitude de peindre par terre», explique l’artiste qui est très heureuse de l’opportunité que lui donne la Ville de Victoriaville, pour la première fois, de démontrer son savoir-faire artistique. «Ça me permet aussi d’exploser dans ma peinture et me donnera une belle visibilité une fois le piano complété», apprécie-t-elle.

Studios Côte à Côte

Outre ce contrat, Caroline continue d’être présente aux Studios Côte à Côte, qu’elle partage avec l’artiste Pierre J. Nadeau et qui sont installés dans l’ancien économusée du cuir Denis Rochefort. D’ailleurs, ils ont commencé à accueillir des autobus de visiteurs qui viennent apprécier leur travail.

Quant à Pierre J. Nadeau, il vient de recevoir une médaille d’étain de l’Académie des arts, des sciences et des lettres de Paris. Une belle reconnaissance née de sa présence, en décembre dernier, au Carrousel du Louvre de Paris. «Avec la mention du président de me présenter de nouveau pour une médaille d’argent», ajoute-t-il.

Ce dernier est également en démarche afin d’être reconnu à titre de grand maître au sein de l’Académie des beaux-arts du Québec. «C’est important pour moi. Je suis rendu à l’Académie de Paris et ne suis même pas passé par celle de Québec», précise-t-il.

Pierre J. Nadeau s’apprête à partir pour l’été en Gaspésie, où il devra préparer deux expositions qu’il tiendra à Bonaventure et à Antigonish (Nouvelle-Écosse).