L’art est toujours au cœur de la vie de Mary Fortier

Depuis quelques années, c’est du côté de La Malbaie que Mary Fortier et son mari Réal opèrent une galerie d’art. Après Victoriaville et Québec, c’est dans ce coin de la province qu’elle partage son amour pour l’art.

Certains se souviendront que Mary et Réal ont, plusieurs années durant, tenu la galerie St-Jean, installée respectivement au sous-sol de La Bonbonnière puis dans une résidence de la rue Notre-Dame Ouest à Victoriaville. Elle raconte qu’après la vente de leur ferme laitière, à Lac-Mégantic, c’est ici qu’ils ont voulu s’établir.

«Avec la ferme, nous ne pouvions pas prendre de vacances. Nous avons donc décidé d’acheter des œuvres d’art et des meubles. Et nous nous disions qu’un jour nous serions dans le domaine», se souvient-elle. Donc, l’art fait partie de sa vie depuis bien longtemps.

Arrivé à Victoriaville, le couple a rencontré Georges Laquerre, propriétaire d’un commerce de matériel d’art. Ils ont acheté le commerce et pendant deux ans, ont continué à vendre ce matériel, voulant bien connaître les différents médiums avant de se lancer dans l’art en tant que tel.

«Nous avons ensuite enlevé le matériel d’art. Pour nous, ça a été facile d’apprendre puisque nous aimions le domaine», explique-t-elle en entrevue téléphonique.

Par la suite, le couple a eu l’occasion d’ouvrir la galerie d’art au Château Frontenac de Québec, qu’ils ont dirigée pendant 25 ans. Depuis trois ans maintenant, c’est leur fils, Sylvain, qui a pris la relève.

Maintenant, ils tiennent encore galerie, mais davantage pour le plaisir et surtout pour l’art. La Galerie du Manoir, située à quelques pas du Manoir Richelieu, est ouverte de mai à octobre, pendant la belle saison. «Et nous avons conservé une belle clientèle de Victoriaville», apprécie la galeriste.

D’ailleurs, la dame de 71 ans n’a que de bons souvenirs de Victoriaville et elle confie même qu’il n’est pas exclu qu’elle et son mari reviennent pour y prendre une retraite bien méritée. «J’ai toujours aimé Victoriaville. C’est une belle ville, propre, où nous avons été très heureux», rappelle-t-elle.

Si on prend des nouvelles de Mary Fortier, c’est qu’elle a communiqué avec La Nouvelle Union pour parler de deux œuvres qu’elle propose à sa galerie de La Malbaie, des œuvres, selon elle, qui méritent d’être connues. Il s’agit de sculptures de bronze, intitulées «L’envol» et «Compassion». Elles ont été réalisées par l’artiste québécoise Rosanne Pomerleau. «Ces sculptures pourraient être offertes à la famille à l’occasion des funérailles d’un être cher. Elles sont traitées de sorte qu’elles peuvent être installées à l’intérieur comme à l’extérieur. Des œuvres qui sauront traverser les années et porteront à la réflexion et à l’espoir», croit-elle. Déjà, depuis qu’elle en a installé une à l’extérieur, plusieurs personnes s’arrêtent pour la contempler. «Les dignitaires du G7 l’ont remarquée aussi», explique-t-elle.

Mary Fortier invite d’ailleurs les gens du coin qui seraient de passage à La Malbaie de venir visiter sa galerie, située à quelques pas du Manoir Richelieu.