Lancée en grand, la nouvelle saison culturelle à Victo!

De la variété, musique, humour, numéros de cirque et de magie, tout y est passé, ou presque, mercredi soir, au Carré 150 de Victoriaville alors que Diffusion Momentum donnait le coup d’envoi officiel à sa saison 2017-2018.

Une programmation étoffée offrant au public plus de 200 rendez-vous culturels pour tous les goûts. Et les nombreux spectateurs, qui ont rempli la salle Les-frères-Lemaire, ont eu un avant-goût de ce que leur réserve la nouvelle saison puisque 11 numéros leur ont été proposés.

Avant la levée du rideau toutefois, la troupe Mandoline Hybride a su animer la foule, dès le début du cocktail, grâce à ses déambulations dansées.

On avait confié l’ouverture de la soirée, sous la thématique du Far West, au Cirque Éloize. Sur fond de musique country, des acrobates, une femme et un homme, ont ouvert le spectacle avec des prouesses spectaculaires.

Puis, à la suite d’une vidéo, l’humoriste et animateur télé, Alexandre Barrette, a fait son entrée en scène pour animer avec brio la soirée pour une deuxième année consécutive. «Encore ce soir, les organisateurs y ont mis le paquet», a-t-il noté.

L’animateur n’a pu s’empêcher un clin d’œil à un personnage connu à Victoriaville, le cavalier urbain. «Il y a un homme qui se promène à cheval dans la ville… J’aime cette ville», a-t-il lancé.

En musique, Gabriella, une jeune multi-instrumentiste, connue notamment pour sa participation à The Voice en France, a démontré son talent, sa voix touchante et sa personnalité attachante. Elle montera sur les planches du Carré 150 le 4 novembre.

La magie a ensuite envahi la place. Alain Choquette effectue un retour au Québec. Après 578 représentations à Paris, le magicien n’a pas perdu la main, présentant un numéro interactif à la finale étonnante, pour ne pas dire renversante. Il proposera son spectacle Drôlement magique le 27 octobre.

La directrice générale et artistique de Diffusion Momentum, Roxanne Genest, s’est ensuite adressée à l’auditoire, disant s’être inspirée du thème Saloon du Cirque Éloïze pour élaborer la thématique de la soirée. «Une soirée tellement importante et plaisante à préparer», a-t-elle souligné.

Une soirée qui lui a permis aussi d’assouvir un fantasme, celui de voir Alexandre Barrette en cow-boy, lui qui déteste, a-t-il dit, se déguiser.

L’animateur, en effet, a dû enfiler un costume pour le tournage de la vidéo d’ouverture.

Dans son message, la directrice générale a notamment invité les spectateurs à porter attention aux rendez-vous de la relève, mais aussi à partager la culture aux enfants et aux petits-enfants. «Cela stimule leur imaginaire et enrichit leur culture personnelle», a fait valoir Roxanne Genest, tout en indiquant, par ailleurs, la tenue, pour une deuxième année, du ciné-club.

La danse et le théâtre font aussi partie intégrante de la programmation.

Avant l’entracte, l’auteur-compositeur-interprète Yann Perreau, accompagné de Jean-Alexandre Beaudoin à la guitare, a interprété deux chansons faisant partie de son spectacle Le fantastique des astres qu’il présentera le 15 septembre.

Il a d’abord entonné «T’embellis ma vie», une chanson d’amour, une berceuse, dit-il, qui ne cadre peut-être pas bien avec son show «très rock, très festif et rassembleur». «Mais j’ai décidé de l’assumer, car c’est une chanson qui fait du bien», a-t-il exprimé, tout en remerciant l’auditoire «d’encourager la culture».

Et la salle s’est levée pour sa deuxième pièce «Beau comme on s’aime» interprétée à la saveur country pour respecter le thème de la soirée.

Deuxième partie

Formé de huit musiciens, le groupe Bellflower, qui présentera son spectacle The season spell le 20 avril, a animé la scène, entamant la deuxième portion de la soirée avec sa musique qualifiée de pop-orchestral soutenue par de riches harmonies vocales et la chaleur des cuivres.

Puis, comme l’a précisé Alexandre Barrette, une trentaine de spectacles d’humour figurent à la programmation, dont celui de François Massicotte, le spectacle Quelle famille! présenté le 7 décembre.

L’humoriste a suscité de nombreux éclats de rire. «Je suis très heureux d’être à Victo, une nouvelle salle, le Carré 150, ça a l’air d’être un dessert!», a lancé Massicotte.

«Mon spectacle s’intitule Quelle famille! J’ai cinq enfants à la maison. C’est pour ça que je suis très content d’être ici ce soir, a-t-il blagué. Et j’accepte tous les lancements de programmation.»

«Ensemble, nous allons partir en voyage», a ensuite lancé l’une des Bandidas, groupe en spectacle le 14 octobre, avant d’entamer une musique latine, ensoleillée. N’en fallait pas plus pour que les spectateurs battent le rythme de leurs mains.

Joël Legendre, qui proposera un show de variétés le 3 février, a poussé quelques imitations féminines de Céline Dion, Cœur de Pirate, Diane Dufresne, Ginette Reno et Nicole Martin, avant de céder le plancher au duo humoristique Corbeil et Maranda (Jean-Marie Corbeil et François Maranda).

Les deux humoristes ont offert une partie de leur numéro portant sur la santé. «Cela montre bien ce qu’on fait. C’est très sarcastique comme numéro», ont-ils confié en entrevue en fin de journée.

On pourra découvrir leur spectacle le 28 septembre dans le cabaret Guy-Aubert.

Cette soirée de lancement, d’une durée d’environ 2 h 30, a pris fin avec la prestation du «piano man» Christian Marc Gendron et de sa conjointe, l’interprète Manon Séguin qui a fait entendre «Je ne suis qu’une chanson».

«Piano man experience» sera présenté le 27 janvier, proposant des pièces de pianistes légendaires, de Ray Charles à Billy Joel en passant par Jerry Lee Lewis et Elton John. «Ce sera comme un feu roulant avec de la nostalgie, de l’intensité, de grands moments», a précisé Christian Marc Gendron en entrevue, lui qui ne se gêne pas non plus pour imiter d’autres voix.