La série Rock sur la montagne se poursuit et une deuxième se prépare

Après avoir fait salle comble pour ses deux premiers spectacles, l’organisateur de la série Rock sur la montagne (quatre spectacles présentés au Pavillon Arthabaska), Maurice Richard, regarde vers l’avenir et prépare une deuxième série pour 2019.

Mais avant, il termine la tournée de promotion pour l’avant-dernier spectacle qui aura lieu le samedi 13 octobre et qui mettra en vedette Elyzabeth Diaga dans «Queens of Rock».

Le spectacle a été offert, au début de l’été, dans le cadre du Festival des Hommes forts de Warwick. «J’avais levé la clause d’exclusivité pour qu’il puisse être présenté, trois mois avant. Et c’était dans un autre contexte. Et je me dis que si les gens tripent, ils vont vouloir revenir la voir», explique-t-il avec philosophie.

La vente des billets va bien pour ce spectacle aussi puisque l’artiste ne performe pas très souvent au Québec. «Elle est davantage à Las Vegas où elle propose ce même spectacle», ajoute-t-il. Il s’agit d’une revue musicale. «C’est 40 ans de rock féminin, de 1970 à 2010. Et si habituellement je ne vais pas plus loin que les années 80, je fais une exception cette fois parce que je veux du rock féminin», note le producteur.

Elyzabeth sera accompagnée de cinq musiciens et le tout sera relevé par une petite mise en scène. «Ce sera un petit voyage dans le temps que je suis heureux de présenter ici. «Queens of Rock», c’est un secret bien gardé que je veux révéler», ajoute-t-il. Déjà, la moitié des billets ont été vendus en prévente et on peut encore se les procurer chez Gérald Musique ou le soir du spectacle (25 $ en argent comptant seulement).

Suivra, le 17 novembre, Jurassik Rock pour conclure cette première série qui, selon l’organisateur, répond à un besoin dans la région, particulièrement pour la clientèle des 45 ans et plus. «C’est mon bébé, c’est mon projet et je vais chercher du calibre, mais à bon prix. Je veux que les gens sachent qu’il se passe quelque chose au Pavillon Arthabaska», insiste-t-il. Quant à Jurassik Rock, il a bien hâte de voir le groupe se produire à Victoriaville. «C’est la totale avec du rock progressif et classique et cinq musiciens virtuoses (dont deux sont les chanteurs)», annonce Maurice. Et la réponse du public à ce spectacle sera pour lui un indicateur pour savoir s’il continuera de programmer du rock progressif. «Mais personne ne sera déçu en sortant. Ça finira bien la première série.»

Vers une deuxième série

Content de la réponse jusqu’à maintenant, Maurice se lance dans la préparation d’une deuxième série pour 2019. Même concept, même heure, même lieu et presque mêmes dates. En effet, il a déjà réservé les mêmes samedis que l’an dernier qui seront les 20 avril, 25 mai, 12 octobre et 16 novembre.

Un ajout vient s’intégrer, un spectacle hors série qu’il offrira le 14 septembre. Avec cette cinquième prestation, qui sort de la programmation régulière, il pourra offrir autre chose. «Ce sera toujours du rock qui s’adressera au même public», rassure-t-il.

Pour l’instant toutefois, il ne dévoile par les noms des spectacles qui seront proposés. «J’en dévoilerai deux le 13 octobre et les deux autres le 17 novembre. Ainsi les spectateurs auront la primeur», explique-t-il.

Tout ce qu’il donne comme indice, c’est qu’il inclut les années 60 dans ses choix musicaux. Mais se rend toujours jusqu’aux années 80, ce qui lui donne une plus grande latitude. Maurice Richard met tous ses efforts dans ce projet actuellement. Il a en effet laissé son travail de gérant de salle au Carré 150 il y a quelques semaines.