La deuxième carrière d’Alain Couture : auteur de romans

Originaire de Plessisville qu’il a habitée jusqu’à l’âge adulte, Alain Couture a décidé au début de se retraite, il y a bientôt deux ans, de réaliser son rêve de jeunesse et d’écrire des romans.

Résidant depuis plusieurs années à Gatineau, c’est à partir de là qu’il a écrit et publié à compte d’auteur les deux premiers livres d’une trilogie, portant le titre de « Les héritiers Dumont », qu’il complètera avant la fin de l’année.

Son premier livre, « Équinoxe, le jour de l’appel », a rapidement été suivi par « L’héritage de Jonathan » et, à venir dans quelques mois, les lecteurs pourront découvrir la fin de cette grande histoire grâce à « La saga de l’enfant prodigue ».

En entretien téléphonique, celui qui dit de ses récits qu’ils sont à la frontière de l’imaginaire et du réel profite de sa retraite du monde de l’enseignement pour se donner à fond dans l’écriture de romans. « Mais ça fait des lunes que je rêve d’écrire des livres », confie-t-il. Il ne s’est donc pas demandé longtemps ce qu’il allait faire de son temps libre. « J’aime me consacrer à 100% à une activité », ce qu’il fait désormais avec grand plaisir.

Avec cette deuxième carrière, il souhaite créer des univers nouveaux où il est en plein contrôle de la situation. Et lorsqu’on lui demande d’expliquer son style, il souligne que les lecteurs pourront se reconnaître dans ses personnages (et dans les lieux où l’action se déroule), mais que l’imaginaire entre en ligne de compte lorsqu’il est question des situations complexes auxquelles ils sont confrontés. « Je leur fais vivre des choses de la réalité, mais traité de façons différentes de ce qu’on voit dans la vie », résume-t-il. Énigmes et charades sont aussi au cœur de son écriture qu’il qualifie de narrative et traditionnelle (notamment avec l’utilisation du passé simple), voire d’autrefois. « Dans mes romans, vous découvrirez des éléments inédits que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Passionné par l’écriture et l’informatique, je crée des univers entiers qui, bien que familiers, transportent mes personnages et mes lecteurs là où tout devient possible. »

Ses histoires sont bien entendu teintées de ses rencontres, mais surtout des observations qu’il fait autour de lui. « J’ai, au cours de ma vie, noté plusieurs petits comportements ou habitudes de vie que j’ai inclus dans mes personnages », annonce-t-il. Du côté du Canada, il publie lui-même ses livres, mais du côté de la France, deux maisons d’édition, une pour chacun des deux premiers, s’occupent de la publication.

Alain Couture est ainsi en train de réaliser son rêve de jeunesse et lorsqu’on lui demande si cette activité littéraire est à la hauteur de ses attentes, il répond simplement qu’au niveau de l’écriture, « si je regarde ce que je souhaite atteindre, je ne suis pas à mon top niveau », reconnaît-il. Mais il souligne être en bonne route et se sent privilégié de pouvoir s’adonner à sa passion dans contrainte réelle, à son rythme, selon ses désirs. « J’ai du plaisir à écrire et je veux transmettre ça à mon lecteur », espère-t-il.

Ses romans, qu’il qualifie de « feel good », feront ainsi réfléchir ceux qui les liront, en plus de les divertir. « Après leur lecture, ils auront l’impression d’avoir passé un bon moment », promet-il. On peut se les procurer directement sur Amazon.