Kathleen a-t-elle trouvé l’amour?

Le tournage de l’émission de télévision «L’amour est dans le pré» est terminé. Ne reste qu’à attendre la diffusion, qui s’amorce le 31 janvier, les jeudis à 20 h sur les ondes de V pour voir si la Victoriavilloise Kathleen Comtois, la seule candidate de la septième cuvée, a trouvé l’amour.

Rencontrée à la ferme familiale (Comestar), Kathleen ne pouvait, bien entendu, dévoiler l’issue de l’émission. Tout de même, elle a expliqué qu’elle avait vécu une belle expérience. Les trois candidats masculins retenus, à la suite d’une séance de «speed dating» avec cinq participants potentiels, sont venus à la ferme de Victoriaville, pendant cinq à six jours, rencontrer Kathleen et voir s’il était possible d’aller plus loin ensemble.

«C’était très intense autant en termes d’émotions qu’en travail. J’ai trouvé intéressant de voir l’équipe de tournage et tout ce qu’il y a derrière», a-t-elle expliqué, bien installée devant l’étable qui abrite une partie du troupeau de l’entreprise familiale.

Pour elle, qui aime bien que les choses soient faites efficacement, il lui a fallu être patiente parce que la télévision demande du temps entre les scènes et pour le tournage. Donc avec ses trois invités, elle a fait différentes activités, question de leur expliquer un peu son mode de vie. Parce que pour Kathleen la ferme c’est une véritable façon de vivre et que l’homme qui partagera sa vie devra l’adopter. Elle leur a présenté les gens avec qui elle travaille tous les jours (dont plusieurs sont des membres de sa famille) et montré de quoi son quotidien est fait. Ils ont même eu à mettre la main à la pâte à quelques reprises.

Kathleen gère plusieurs têtes de bétail, les génisses en particulier. C’est elle qui s’occupe de la mise bas et des veaux jusqu’à l’âge de 6 ou 7 mois. Montrant ses petits, installés à l’extérieur dans leurs abris individuels, elle explique tout ce qu’elle doit faire pour «ses» petits. Pas étonnant qu’on la surnomme, chez Comestar, la p’tite mère.

Elle est actionnaire de l’entreprise familiale et doit assister les vaches lors d’environ 600 vêlages par année. Kathleen parle de son travail avec passion et semble heureuse dans cet environnement. Elle a bien hâte que l’émission commence puisqu’elle n’a rien visionné jusqu’à présent. «Je suis curieuse de voir le résultat», confie-t-elle.

Sociable de nature, elle ne craint pas d’être reconnue dans la rue lorsque la diffusion commencera. «Je suis habituée dans les expositions de saluer des gens que je ne connais pas nécessairement. Il n’y aura que plus de monde à qui répondre», souligne-t-elle avec philosophie.

Dans toute cette aventure, Kathleen aura trouvé difficile de pouvoir coordonner le travail avec les journées de tournage. Mais tout cela est maintenant terminé. Il ne reste qu’aux téléspectateurs à suivre sa quête télévisuelle et voir si elle a trouvé «L’amour dans le pré».