Karine Verville sacrée photographe de l’année

La photographe de Victoriaville, Karine Verville, vient de décrocher le titre de photographe de l’année (portrait) de l’Association des photographes professionnels du Québec.

C’est lors du congrès annuel, tenu à Bromont, qu’elle a obtenu ce titre, le plus haut décerné par cette association. «Dix ans après que Gil Raymond ait ramené le trophée à Victoriaville, c’est à mon tour», a-t-elle indiqué avec joie quelques jours après les événements. «Je ne m’y attendais pas du tout. J’ai même été très étonnée quand ils m’ont nommée à la fin», se souvient-elle.

Cela lui permet donc de porter le titre (une médaille le confirme) de maître photographe émérite. Un privilège que seulement 14 photographes ont dans la province. Karine Verville a gravi les échelons de cette compétition à laquelle elle participe depuis 2004 (une seule année, en 2013, elle n’avait pas participé parce qu’elle accouchait). Elle a été agréée en 2007 et a reçu le titre de maître photographe en 2011.

C’est aussi cette année qu’une de ses photos, son portrait de femme intitulé «Gold», a soutiré le plus grand nombre de rubans : mention, mérite, excellence, honneur, trophée et collection permanente. «Cette année, j’ai fait ce que j’avais le goût de faire et je me suis dit : advienne que pourra», a-t-elle confié. Elle est aussi bien fière de sa récolte de prix puisqu’elle n’utilise pas de mannequins comme modèles, mais bien des «M. et Mme Tout-le-Monde».

Sa photo mode, «Pinky», a également plu aux juges qui lui ont remis une mention, un mérite et un trophée. Du côté de son portrait homme et de son portrait enfant, ils ont été finalistes et sa photographie d’architecture (le lustre du Carré 150), il a obtenu le ruban d’excellence.

Sur les cinq photos qu’elle a présentées à la compétition cette année, il y a eu des débats de la part des juges. «Elles ont toutes été faites en studio et c’est moi qui ai fait les retouches encore cette année», note-t-elle.

Au fil des ans, elle est parvenue à récolter tous les trophées, sauf celui pour le portrait enfant qu’elle vise encore. Les photos sont jugées selon leur impact, la présentation, la technique et la composition.

Toutes ces récompenses lui donnent le goût de continuer dans le domaine de la photographie, un métier qu’elle a de tatoué sur le cœur comme dit Karine elle-même. Mais elle envisage de compétitionner à d’autres niveaux. La photographe ira donc voir où elle se situe au Canada ainsi qu’aux États-Unis.