Jordan Bélanger participera aux Grands maîtres violoneux du Canada

Le Victoriavillois Jordan Bélanger (qu’on a vu à titre de participant à l’émission Virtuose à Radio-Canada) a été choisi pour participer à la 28e compétition des Grands maîtres violoneux du Canada (Canadian Grand Master) qui se tiendra cette année à Salaberry-de-Valleyfield.

C’est du 24 au 27 août que cette compétition relevée aura lieu et, pour une première fois, au Québec. Et pour Jordan, il s’agira de sa première compétition depuis Virtuose (en 2016). Il passera donc une bonne partie de son été à pratiquer les pièces qu’il y présentera du 24 au 27 août.

Il fait partie de la trentaine de violonistes de 17 à 88 ans à participer à ce concours national. De ce nombre, 11 seront choisis pour la finale avant de déterminer le grand gagnant.

Jordan connaît déjà l’événement puisqu’il y avait été invité, il y a deux ans, afin de jouer au «showcase» junior, lui donnant une vitrine importante. Le concours se tenait à ce moment à Moncton, au Nouveau-Brunswick. «L’an passé, j’ai été invité, mais le concours avait lieu à Edmonton. Cette année, puisque c’est au Québec, je vais y aller», a-t-il indiqué.

Il doit préparer quelques séquences (sets) de pièces qu’il interprètera lors des différentes étapes du concours. Ayant un répertoire assez large, ce n’est pas un problème pour le jeune musicien de 17 ans. Il a même choisi d’intégrer une de ses compositions qu’il utilisera en cas de bris d’égalité avec un autre participant.

Si Jordan a choisi cette compétition c’est, qu’ici au Québec, il n’y en a pratiquement plus. Les occasions de se comparer aux autres sont donc assez rares.

En plus de cela, Jordan a quelques contrats au cours de l’été seul ou avec son groupe la Croisée d’Antan (qu’on pourra voir aux Rendez-vous de la relève du  Carré 150 le 30 novembre, mais aussi au festival Mémoire et Racines le 29 juillet). Il a aussi l’intention, comme il le fait depuis quelques années maintenant, de participer au Camp de violon trad de Lanaudière.

Après les vacances estivales, Jordan prend la direction de Drummondville pour des études en estimation et évaluation en bâtiment. Hé non, il n’a pas choisi la musique comme champ d’études. Il préfère qu’elle demeure un à-côté. «Avec cette technique, je vais pouvoir travailler la semaine et faire de la musique le week-end», dit-il avec beaucoup de réalisme. Il faut dire qu’il fréquente depuis longtemps plusieurs musiciens professionnels et voit bien qu’il n’est pas toujours facile d’en vivre, malgré tous les efforts et la passion qu’on y met.