Guylaine Walsh : petit Poucet aux Iles-de-la-Madeleine

La résidente de Saint-Norbert-d’Arthabaska, Guylaine Walsh, a semé ses cailloux, tout comme le petit Poucet, aux Iles-de-la-Madeleine.

Si l’an dernier elle avait lancé ce projet artistique en offrant, à ceux qui les découvriraient, des petits cailloux peints au gré de ses fantaisies lors d’un voyage sur la Côte-Nord, cette fois elle a poussé son projet jusqu’aux Iles-de-la-Madeleine.

Profitant d’une dizaine de jours de vacances, elle n’a pas manqué de mettre dans ses bagages plusieurs petits cailloux. «J’ai laissé le premier à Souris où on prend le traversier. J’ai vu une fille qui se dirigeait vers lui alors que j’étais embarquée. Pour mieux voir, j’ai demandé à un passager qui avait un appareil photo avec un zoom de regarder si elle le prenait. J’ai découvert alors qu’il s’agissait de son amie et qu’elle serait aussi du voyage», raconte-t-elle.

Finalement, elle a bien pris le cadeau et a pu remercier Guylaine en personne pendant la traversée. Aux Iles, ce sont une quinzaine de petites roches que l’artiste a déposées ici et là, au fil de ses visites. Elle en a aussi donné d’autres directement aux gens, selon ses rencontres. «J’ai mis une carte d’affaires avec chaque roche et je demande aux gens qui ont trouvé un caillou de me dire ce qu’ils en pensent par Facebook», ajoute-t-elle. Et certaines personnes ont répondu, trop contentes d’avoir découvert un petit trésor qu’on leur offrait sans véritable raison.

Elle a aussi profité de son séjour pour parler de ses Chapôéthiques qu’on peut d’ailleurs désormais se procurer à la Coopérative la Machine des Iles. Ces chapeaux, crées de toutes pièces à l’aide de vieilles cravates récupérées, font la réputation de Guylaine depuis quelques années. Les petits cailloux sont un projet supplémentaire, une belle façon pour elle de s’amuser tout en créant et en faisant plaisir. «C’est comme une carte de visite, une publicité joyeuse», ajoute-t-elle.

Se sont ajoutés cet été des petits «kits» qu’elle appelle des «poids-plumes». Ils sont formés d’un petit caillou peint avec amour auquel s’ajoute une belle plume ainsi qu’un coquillage provenant des Iles. Le tout dans une petite pochette. «Je vais en apporter lors des différents salons et les vendre à bas prix», espère-t-elle. Cela permettra à ceux qui ne veulent pas nécessairement de Chapôéthique de repartir quand même avec une création de Guylaine.

Si elle est bien contente d’être allée aux Iles-de-la-Madeleine, l’artiste est heureuse d’être de retour chez elle. Elle se prépare à participer à l’événement Kaput de Beloeil (un salon d’artistes récupérateurs) les 26 et 27 août. Ensuite, elle se rendra à Montréal où elle passera une semaine (du 28 août au 4 septembre) avec trois autres artistes (Francine Leduc, Chantal Simard et Mance Lanctôt) à la Galerie 1040, rue Marianne à Montréal.