FIMAV 35 : la fébrilité toujours au rendez-vous

Il y a toujours beaucoup de fébrilité à quelques heures de l’ouverture du 35e Festival international de musique actuelle de Victoriaville (FIMAV). C’était le cas jeudi soir lors du cocktail d’ouverture où on n’a pas manqué de souligner cet anniversaire.

Le maire de Victoriaville, André Bellavance, a même remis un certificat honorifique à l’organisation pour marquer le coup. Quant au directeur général, Michel Levasseur, il a demandé à ceux qui étaient du premier FIMAV de s’avancer pour une photo. Un petit groupe sélect d’une douzaine de personnes qui a eu la chance de voir l’évolution de ce festival.

Michel Levasseur et quelques personnes qui étaient du premier FIMAV.

En plus du 35e, le FIMAV fête cette année le 10e des Installations sonores qui proposaient, cette année, sept lieux à visiter et à entendre. Donc au moins deux occasions de fêter.

Ouverture

Côté concerts, le FIMAV 35 a été lancé au Carré 150 avec Peggy Lee et son projet «Echo Painting». «Le premier passage de Peggy Lee au festival date de 20 ans passés», a rappelé Michel Levasseur lors de la présentation du spectacle.

Sur scène, 10 musiciens au violoncelle, violon, trompette, saxophone, trombone, orgue, basse, guitare et batterie. Ce projet, le plus grand jusqu’à maintenant pour Peggy Lee, est une suite qui a déjà été endisquée, mais qui continue toujours d’évoluer à chaque fois qu’elle est présentée.

Mme Lee, entre deux pièces, a indiqué (en anglais) aux spectateurs dans la salle qu’elle appréciait beaucoup le support qu’apportait le FIMAV à sa musique, et ce, depuis de nombreuses années.

Un concert intéressant qui mélangeait bien les cordes et les cuivres, avec l’orgue en prime. Une histoire musicale présentée en plusieurs chapitres, parfois tendres et doux et à d’autres moments plus dramatiques. Un spectacle où chaque musicien a pu mettre en valeur son talent.

Pour la suite, les festivaliers se sont transportés au Colisée Desjardins. Michel Levasseur, d’ailleurs, a indiqué être très content de se retrouver là pour le concert. «On veut rester au Colisée», a-t-il clamé en ajoutant que cela faisait 25 ans que le FIMAV y présentait des concerts, juste avant le début du spectacle de «Bang on a Can All-Stars», un groupe new-yorkais.

Ce projet, intitulé «Field Recording», met en vedette, en plus des sept musiciens sur scène, les pièces de 11 compositeurs, qui ont été invités à créer une œuvre à partir d’un enregistrement de terrain. Les sources d’inspiration étaient variées et ont donné lieu à des pièces originales, appuyées par des enregistrements sonores ou visuels.

Parmi les compositeurs, René Lussier qui était justement dans la salle et qui a pu entendre sa pièce, «Nocturne». Malgré les différences entre les sources d’inspiration, un lien joignait toutes les pièces qui mariaient différents styles musicaux. Pour ce qui est du groupe de musiciens, il en était à sa première visite au FIMAV et même au Québec. Le FIMAV se poursuit jusqu’à dimanche, notamment avec les programmes de courts métrages, en plus des concerts.

Toute la programmation est disponible sur fimav.qc.ca.