«Et si la mer n’était plus…» en avant-première à Warwick

Le Centre Vie meilleure des Bois-Francs de Warwick accueillera en avant-première, le dimanche 1er octobre dès 14 h 30, l’exposition «Et si la mer n’était plus…» de l’artiste danvillois Stefan Starenkyj.

Empruntant le style réaliste, l’artiste, établi à Danville depuis 34 ans, aime peindre le patrimoine québécois, notamment les bâtiments, lui, un architecte de formation.

Membre signataire en 2008 de l’Institut des arts figuratifs, Stefan Starenkyj fait aussi partie, depuis sa nomination en 2008, de la Canadian Society of marine artists. «Je réalise des toiles d’inspiration marine, des bateaux, des yachts et autres», a-t-il dit lors d’un entretien téléphonique.

Par ailleurs, en explorant le thème marin, l’artiste-peintre tient à «éveiller des consciences» face à une problématique, la pollution des océans par le plastique. «Une situation tragique et grave. J’ai voulu peindre des toiles pour conscientiser», a-t-il confié, tout en invitant la population à l’exposition à Warwick où il exposera une douzaine de toiles qui orneront les trois étages du Centre Vie meilleure des Bois-Francs.

«Les visiteurs auront des frissons», croit-il.

En plus de toiles exposées que commentera aussi Stefan Starenkyj, les visiteurs pourront visionner le récent documentaire «Le plastique dans les océans».

Ce thème fera aussi l’objet d’un panel avec l’artiste et des professionnels de la santé et de l’environnement.

Un goûtera viendra ensuite mettre un terme à la rencontre.

Les toiles de l’artiste demeureront pendant environ deux semaines au Centre Vie meilleure des Bois-Francs.

L’artiste

Le talent pour le dessin s’est manifesté tôt dans la vie de Stefan Starenkyj.

À l’âge où les enfants pensent à jouer, lui préférait déjà les crayons et le papier, passant des heures à dessiner.

Ce talent pour le dessin l’a conduit à des études en architecture, obtenant en 1969 son diplôme de l’Université McGill, puis plusieurs prix et mentions d’honneur.

Stefan Starenkyj a pratiqué sa profession à Québec et dans la région, dans les Antilles françaises et en Estrie.

Durant ces années, malgré son temps limité, il réalise des dessins à l’encre de Chine, l’amenant à raconter, en 51 dessins, le comté de Bellechasse.

Un ouvrage «Bellechasse en noir et blanc» qui l’a amené à faire plusieurs expositions solos.

Stefan Starenkyj développe aussi avec le temps une passion pour la peinture à l’huile, ses tableaux témoignant de son amour pour les bâtiments et la nature.

Et puis, une fascination naîtra pour la mer et les thèmes marins.

L’artiste a un curriculum vitae bien garni, marqué de nombreuses expositions en solo et de groupe.

L’une de ses toiles, d’ailleurs, fera partie d’un collectif à la fin de septembre à l’Hôtel des postes de Victoriaville.

Ses œuvres franchissent les frontières, deux de ses toiles se trouvent actuellement en Ontario.

Stefan Starenkyj a aussi porté plusieurs chapeaux, éditeur, écrivain, professeur et conférencier d’art, comme quoi il possède plusieurs cordes à son arc.