Eric Lefebvre ému par la «grosse dose d’amour» qu’il a reçue

Le député Eric Lefebvre avait les yeux pleins d’eau dès le début du 5e Zieutons, vendredi soir, touché de recevoir une si grosse dose d’amour, en chansons et témoignages.

«Je suis plus nerveux qu’à ma première question à l’Assemblée nationale», a lancé le député caquiste d’Arthabaska. Plusieurs artistes de la région ainsi que ses proches ont interprété avec brio ses chansons marquantes, à l’espace Sophia, qui l’ont ému. «C’est tout un cadeau que vous m’avez fait», a exprimé l’homme de 47 ans.

Il était heureux de voir Alain François monter sur les planches, pour lui. Il a également été surpris de voir comment son conseiller politique, Adam Sévégny, s’est illustré en remplaçant le chanteur William Deslauriers, à la dernière minute. Entre les prestations, il s’est livré en entrevue à l’animatrice Édith Breton, qui a épluché sa feuille de route chargée. Avant d’être député, ce bachelier en éducation physique a effectué mille et un métiers : entraîneur, pompier, entrepreneur, conseiller municipal, adjoint d’un ministre, etc.

Femmes de sa vie

Plusieurs «tranches de vie» ont également été relevées, avec humour et affection. Ce père de deux enfants a notamment expliqué pourquoi il avait chanté «Father on the go» de Kevin Parent lors du baptême de sa fille Laurence.  «Je vous promets que je serai toujours là même si ne suis pas souvent là», s’était engagé celui qui tenait à offrir une bonne vie à ses enfants.

Eric Lefebvre a confié que son moment le plus fort, vendredi, a été de voir sa future épouse, Geneviève, au piano sur les airs de «T’es ma femme, t’es la plus belle», qui sera la chanson de leur mariage, l’été prochain.

«Elle est tellement débordée! Je me demande comment elle a pris le temps de pratiquer cette chanson», a-t-il partagé, impressionné.

L’extrait vidéo de la demande en mariage présentée par Eric Lefebvre à son amoureuse, à la Saint-Valentin, en pleine séance à l’Assemblée nationale, a été diffusé durant la soirée. Homme engagé, M. Lefebvre a rencontré sa conjointe grâce à la Fondation Christian-Larochelle qu’il avait lancée pour aider les enfants malades. Cette maman de deux filles a une enfant «différente», qui est un rayon de soleil.

Impro

Un sketch a fait un beau clin d’œil aux années d’improvisation du député, qui fait partie des fondateurs de l’association dans la région.

«C’est quelque chose en politique qui aide beaucoup quand on a à répondre à tous les sujets», a admis le whip du gouvernement Legault.

Sur scène, deux joueurs d’impro tentaient de résoudre le mystère entourant le politicien, à savoir s’il avait un clone ou s’il consommait des «speeds» pour avoir l’énergie d’être toujours partout dans les activités du comté… beau, souriant, aimable, etc.

Pour Manon Marcoux, l’organisatrice de ce 5e Zieutons, Eric Lefebvre avait le profil parfait pour offrir un beau show. «Il très humain et verbomoteur!», lance-t-elle. Les spectateurs ont aussi pu entendre plusieurs collègues politiques partager leur affection pour leur «capitaine».

Ceux qui sont partis

Des extraits ont été présentés de l’émission Fort Boyard, à laquelle M. Lefebvre a participé, en 1995, aux côtés de Gaétan Girouard, Marie-Soleil Tougas, Guy Mongrain et Chantal Lacroix. La populaire animatrice n’a jamais oublié sa joie de vivre et son authenticité… Rassembleur, Eric Lefebvre a aussi créé des liens qui, malheureusement, ne sont plus aujourd’hui. Ce Zieutons a permis de rendre hommage aux amis chers qu’il a perdus, à cause d’accidents ou maladies.

Quelques chansons marquantes d’Eric Lefebvre

Chanson qui a marqué sa jeunesse : «Paquetville» d’Édith Butler

-Chanson qui lui rappelle sa première voiture : «Je l’aime à mourir» de Francis Cabrel.

-Le CD qui a le plus joué dans son auto : «Pigeon d’Argile» de Kevin Parent

-La chanson d’un beau souvenir de voyage : «All summer long» de Kid rock

-La chanson qui débute sa «playlist» de couple : «Embarque ma belle» de Kaïn

-La chanson qui parle de sa plus grande valeur : «Respect» d’Aretha Franklin

-La chanson pour ses funérailles : «Si Dieu existe» de Claude Dubois