Émilie Boutin lance un deuxième roman

Un an, presque jour pour jour après la publication de son premier roman, Émilie Boutin revient à la charge, avec «L’analyse de mon TOC».

D’entrée de jeu, elle explique que l’histoire se déroule encore dans la région, de Victoriaville à Thetford Mines, en passant par Black Lake et Saint-Fortunat. «Il y a tellement des beaux coins par ici», souligne-t-elle.

L’auteure, originaire de Saint-Ferdinand, a aussi indiqué qu’après trois années passées à Victoriaville, elle a décidé de retourner dans son patelin. C’est donc avec la vue du lac William, à Saint-Ferdinand, qu’elle a écrit cette suite de «L’amour avec un TOC». «Je m’ennuyais du lac, de la tranquillité, de la campagne», a-t-elle confié.

Ce déménagement n’a pas altéré son goût d’écrire et de raconter l’histoire de sa Jessika qui est maintenant en couple et assume davantage son TOC (trouble obsessif compulsif), du haut de ses 22 ans.

Celle-ci, après une dispute, se sent incapable de gérer la situation. Malgré ses analyses personnelles, ses déjeuners de filles où la «vinothérapie», elle ne sait pas gérer la situation. Il faut la suivre dans ses mésaventures tout en découvrant ses amies qui racontent aussi leurs anecdotes amoureuses.

«Je parle davantage des personnages secondaires pour que tout le monde se retrouve», a-t-elle expliqué en entrevue. Avec eux, l’auteure aborde plusieurs thèmes délicats comme la grossesse indésirée, le triangle amoureux ou des lendemains de veille. Et il y a encore 10% du contenu qui s’inspire de sa vie ou de celle de son entourage. «Mais il y a beaucoup moins de vérité que dans le premier», précise-t-elle.

Et puisqu’elle propose encore de la «chick lit», et elle l’avoue sans problème, de la couverture rose bonbon du premier livre, elle passe maintenant au corail foncé, toujours question d’assumer le style.

Pour Émilie, l’écriture de ce deuxième livre aura été beaucoup plus facile. À cause de la pratique peut-être ou parce qu’elle connaît beaucoup mieux le personnage de Jessika. «Comme une série de Netflix, ça me reste en tête et j’ai des idées que je note. Quand je m’installe pour écrire, ça y va tout seul», a-t-elle remarqué. Ses descriptions se sont aussi améliorées et elle parvient à faire passer davantage d’émotions. «Tout est fait avec le cœur», ajoute-t-elle.

Il lui aura fallu une année pour sortir le deuxième tome, ce qu’elle apprécie elle-même comme lectrice. Et elle promet un troisième livre qui viendra conclure cette histoire de TOC (parce qu’elle aime les trilogies). Elle a déjà 8000 mots d’écrits sur les 75 000 nécessaires (approximativement).

Son énergie et son enthousiasme sont encore bien présents dans ce livre. Émilie Boutin continue d’écrire pas passion, pour se réaliser, malgré un agenda toujours bien rempli.

Publié aux éditions de L’Apothéose, le livre est disponible à Victoriaville chez Buropro. Émilie organise un lancement ce soir (le 15 décembre) entre 17 et 20 h à la Maison des jeunes de Saint-Ferdinand.