Dumas : un album éponyme assumé
VICTORIAVILLE. Dumas présente son tout nouveau CD éponyme. Le Victoriavillois d’origine aura mis trois ans à concocter cet album, mais le résultat en vaut la peine.
En écoutant les 10 chansons, on reconnaît rapidement une mélancolie et aussi on sent un cœur qui bat dans le rythme des chansons. Dumas pour cet album a bouleversé ses méthodes de travail et a coécrit les textes avec Alexandre Soublière. Une première qu’il a bien appréciée.
«Ça faisait une année et demie que je me posais des questions sur la suite des choses. J’ai décidé d’aller explorer et de revenir à la base, au plaisir ds premières années avec la fougue de jouer en trio dans de petites salles», a-t-il expliqué en entrevue téléphonique.
Et puisque ça fait 15 ans qu’il écrit tout seul, il a voulu faire différent. «D’écrire avec un autre c’est difficile et demande un effort. Mais ça permet de faire quelque chose de plus personnel», s’est-il étonné.
Il a donc passé tout l’été en studio et a même demandé à Stephen Sedgwick, du Studio 13 de Londres, de mixer l’album (un rêve d’ado dira-t-il). «C’est vraiment cool que quelqu’un ait mixé l’album sans me connaître», a-t-il mentionné.
Côté réalisation, il a fait confiance à deux jeunes loups : Jonathan Dauphinais et Étienne Dupuis-Cloutier qui ont insufflé à l’album la vision assez pop qu’ils avaient de Dumas. «Un peu comme l’était Le cours des jours», note-t-il.
Ces nouvelles collaborations ont permis à l’auteur-compositeur et interprète de se confronter, de l’amener à se dépasser. «Je voulais sortir de ma zone de confort et je suis très content de la démarche qui représentait un vrai défi», a-t-il apprécié.
Et malgré toutes les nouveautés dans sa façon de créer, les chansons ont quand même le son Dumas.
Quant au titre de l’album, il porte son nom tout simplement parce qu’il souhaitait que la musique guide les auditeurs, pas les textes des chansons. «C’est un nouveau départ et ça me représente bien. L’album est assumé», affirme-t-il.
Parmi les chansons, on en retrouve qui parlent d’amour, un thème qu’il n’avait pas abordé depuis longtemps et il avoue même qu’il ne s’y serait pas aventuré s’il avait été seul à écrire.
Dumas a aussi été plus loin avec l’emballage de l’album, proposant une pochette lumineuse, malgré la mélancolie des chansons.
Il sera bien occupé au cours de prochains mois à faire la promotion de ce tout nouveau CD et à offrir des spectacles dans différentes villes. Il entend même venir le présenter à Victoriaville, mais à la fin de la tournée seulement.