Du theâtre pour se faire une belle soirée…

Dans la cadre de sa première production estivale, Diffusion Momentum (le Carré 150) a présenté jeudi soir la première de la pièce «Fais-toi une belle vie».

Depuis novembre dernier que cette invitation théâtrale a été lancée et les gens ont répondu en grand nombre. En effet la salle était remplie de spectateurs venus apprécier les comédiens et leur enthousiasme à présenter cette comédie estivale.

Écrite par François Chénier, mise en scène par Yves Desgagné, la pièce a été initiée par Guillaume Lemay-Thivierge et faite sur mesure. Du théâtre moderne, comme plusieurs ont noté à la sortie de la première présentation.

On peut y voir Guillaume Lemay-Thivierge, sa conjointe Émily Bégin et sa fille, Charlie Lemay-Thivierge. La distribution est complétée par Sandrine Bisson (qu’on peut actuellement voir dans «1991») et François Chénier.

Une équipe dynamique et talentueuse sur scène qui n’a pas peur de tout donner pour le spectacle. Tous les comédiens incarnent joyeusement leur personnage et racontent avec bonheur l’histoire de Mike qui fait face à un burn-out et que ses amis et sa conjointe tentent de «guérir» en achetant un chalet à la campagne.

Leur tentative de thérapie sera toutefois mise en doute par Janie Sucre (Charlie Lemay-Thivierge) qui viendra mettre son grain de sel dans l’histoire.

Si on parle de théâtre moderne, c’est qu’on retrouve Janie Sucre à titre de narratrice et personnage, faisant défiler les différentes scènes sur son cellulaire.  Avances rapides, arrêt sur image et même reprise vidéo sont donc au programme de cette pièce qui nécessite, pour les comédiens, un «timing» parfait. Elle n’hésite pas à s’adresser à la foule, la rappelant parfois à l’ordre, lui donnant à d’autres des indications pour mieux comprendre l’action.

Le thème est aussi très actuel avec cet ancien policier qui a trop travaillé, Nancy qui a un penchant pour l’alcool et qui a un sens de la répartie qui dédramatise la situation et leur couple d’amis formé de Julie et son penchant écolo assez prononcé ainsi que Gilles qui veut tout réparer. Un dépressif, une névrosée, une «control freak», un inconscient et une petite voisine allumée… une belle recette en perspective.

Tout cela donne lieu à des moments très amusants et à d’autres plus sérieux et touchants même. Avec un beau message positif, qu’on a tendance à oublier, dans ce monde où tout va à une vitesse folle, la pièce est l’occasion de prendre le temps de s’arrêter et de passer un bon moment. Parce que, après tout, chacun est responsable de son propre bonheur

Il reste encore quelques occasions d’apprécier cette pièce présentée au Carré 150 de Victoriaville, les 17, 17, 23, 24 et 25 août.