Des paysages à découvrir… et à photographier

En été comme en hiver, les Bois-Francs offrent des prises de vue à couper le souffle. Qu’elles soient faites en famille, en couple ou en solitaire, les visites de nombreux sites touristiques méritent d’être immortalisées à l’aide d’un appareil photo.

Après avoir vécu pendant une trentaine d’années à Montréal, Guy Samson est revenu s’installer dans la région en 2004. Quelques années plus tard, une subvention du Conseil des arts et des lettres du Québec lui a permis de faire le tour du Centre-du-Québec. Il s’est alors mis à la recherche des plus beaux endroits de ses cinq MRC pour développer une exposition de photos. «C’est un projet qui s’étendait sur une période de pratiquement un an. J’ai vu tous les paysages d’hiver et d’été», explique celui ayant écrit une trentaine de livres pendant sa carrière.

Dans les années 2000, à son retour dans la région, le Plessisvillois d’origine a eu l’occasion d’explorer les municipalités des cinq MRC du Centre-du-Québec.

Notamment avec son belvédère et ses sentiers, le mont Arthabaska représente un endroit incontournable pour s’abandonner à la photographie, juge-t-il.  Bien sûr, à Victoriaville, on trouve aussi le réservoir Beaudet et ses très nombreuses espèces d’oiseau. «Il y a des endroits au Québec où il y a plus d’oies, sauf que c’est ici où on peut les voir de plus près.» Le parc Terre-des-Jeunes n’est pas à négliger non plus, entre autres, avec l’étang Roger-Paquet.

Aux amateurs de plein air, M. Samson suggère d’emprunter le Parc linéaire des Bois-Francs en vélo afin de se rendre jusque dans la MRC de L’Érable ou encore de se diriger dans l’autre direction sur quelques kilomètres pour accéder au parc Marie-Victorin à Kingsey Falls. En parcourant une distance raisonnable, nombreuses sont les découvertes pouvant être faites.

Des «peintugraphies» exposées au mont Arthabaska

Il y a une dizaine d’années, après avoir parcouru l’ensemble du Centre-du-Québec, le photographe a sélectionné trois images de chacune des cinq MRC pour développer une exposition. Celle-ci a d’abord été présentée à la bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot en 2008. Depuis le 28 mai, et ce, jusqu’au 28 août, les tableaux de «Victo et Centre-du-Québec» sont affichés au pavillon du Mont Arthabaska. On y aperçoit notamment l’église de Saint-Pierre-les-Becquets et le pont Lambert de Sainte-Sophie-d’Halifax, sans oublier de nombreux attraits de Victoriaville.

En les observant attentivement, quelques images donnent l’impression d’avoir été peinturées, mais ce n’est pas le cas. Il s’agit plutôt d’une technique développée par M. Samson pour en venir à réaliser ce qu’il appelle des «peintugraphies». Elles représentent des photographies transformées en peinture de façon 100% numérique. Au fil des années, il a toujours refusé d’utiliser la même formule avec les logiciels de retouche. Mieux vaut laisser l’inspiration avoir le dessus, estime-t-il. Et cette vision, il l’applique également pour la prise de photos.

L’exposition «Victo et Centre-du-Québec» prend place au pavillon du mont Arthabaska jusqu’au 28 août.

Pour développer des trucs et échanger au sujet de la photographie, le Plessisvillois d’origine invite les amateurs à devenir membre du Club de photo horizon de Victoriaville, dont il fait partie.