Des nouvelles d’une jeune d’exception

Lorsqu’elle a remporté le titre de Jeune d’Exception (catégorie artistique), au concours organisé par La Nouvelle Union en 2010, on avait demandé à Rachel Tremblay Saint-Yves (de même qu’aux autres participants) de donner de ses nouvelles une fois sur le marché du travail. C’est ce que vient de faire la coordonnatrice de Post-Moderne, une boîte de postproduction montréalaise où elle travaille désormais.

Comme elle le souhaitait en secondaire 5, alors qu’elle fréquentait le Collège Clarétain de Victoriaville, Rachel a su faire son chemin dans le monde du cinéma. Déjà au secondaire, elle était fascinée par cet art et avait même adapté deux films pour en faire des pièces de théâtre. Après avoir fait son cégep à Victoriaville en arts et lettres, elle a complété son baccalauréat en cinéma à Montréal et une formation de deuxième cycle en journalisme.

Rachel aujourd’hui travaille en cinéma, comme elle l’avait souhaité lorsqu’elle était au secondaire.

 

Puis sur le marché du travail, elle a été attachée de presse dans le milieu culturel, notamment pour Juste pour Rire, les Rendez-vous Québec Cinéma, la Journée du Cinéma Canadien et différents distributeurs américains comme la Twentieth Century Fox et Fox Searchlight. «Un parcours dont je suis très fière et tout ça m’a rapproché du cinéma», explique-t-elle en entrevue téléphonique.

Aujourd’hui, dans la boîte de postproduction où elle travaille, elle a la chance d’accompagner les films au niveau de l’image, du montage jusqu’à la production. C’est elle qui coordonne les différentes ressources pour mener à terme les films qui lui sont confiés. Parmi les producteurs qui font affaire avec l’entreprise, on retrouve notamment Xavier Dolan et Robin Aubert. Un poste très créatif qui lui permet de voir les films jusqu’à ses derniers élans. «Je suis en plein là où je voulais être», apprécie-t-elle.

Si Rachel revient à la charge aujourd’hui, c’est qu’elle est encore reconnaissante d’avoir été récompensée lors du concours de 2010. «Le cadre est encore sur le mur chez mes parents», souligne-t-elle. Et Rachel se souvient bien de cette année 2010, très active pour elle. Le concours aura été pour elle une belle tape dans le dos, l’encourageant à poursuivre ses rêves même si, à ce moment et encore aujourd’hui, le milieu du cinéma semble insaisissable. «Il faut mettre les efforts pour se tailler une place», croit-elle.

Rachel n’a pas encore de réalisation de film à son actif, mais des bandes-annonces, notamment pour le Salon des fromages fins et quelques vidéoclips. Mais pour le moment, ça ne lui manque pas. «Un jour peut-être, mais pour l’instant j’aime contempler le travail des autres», confie-t-elle. Même si elle réside à Montréal, elle revient souvent à Victoriaville où ses parents et sa sœur habitent encore.

Le concours Jeunes d’Exception s’est tenu annuellement de 2004 à 2012 (avec une pause en 2011). Il permettait de mettre en valeur le travail,  l’engagement et le talent des élèves des écoles secondaires de la région. «C’est dommage que ça n’existe plus. Ça m’a donné un bon coup de pouce», termine-t-elle.