Des fenêtres prennent vie à Victo

La rue Saint-Zéphirin a accueilli la première exposition «Les fenêtres qui parlent» de Victoriaville, de vendredi à dimanche. Des créations de différents médiums d’artistes de la région ont alors pu être admirées à neuf adresses.

Étant présenté à Lille et à Montréal depuis plusieurs années, l’événement en était à ses débuts dans la région. Présenté à l’occasion des Journées de la culture, il a bien exploité la thématique de cette année, les mots. Sur la fenêtre de la porte d’entrée de l’une des adresses participantes était écrit le mot «humanité» en 14 langues. Cette œuvre de Caroline Moreau, comme celles des 12 autres artistes participants, a capté l’attention de nombreux passants.

Le mot «humanité» était écrit en 14 langues dans la fenêtre de cette porte.

L’exposition «Les fenêtres qui parlent» permet un jumelage entre artistes et citoyens par la transformation de fenêtres et de balcons d’une rue. À Victoriaville, les arts visuels, la poésie et la photographie argentique ont été mis de l’avant.  «Souvent, il y a un côté très protocolaire à une galerie d’art, tandis que là on sort les artistes dans la rue, directement chez les gens. Les artistes peuvent expliquer leur processus et ça permet aux gens de mieux comprendre», indique la coordonnatrice de l’événement, Sophie Chabot.

Chantale Bouchard, Sophie Chabot, Andrée-Anne Fréchette, Laurelou Hélie, Andrée-Anne Laberge, Marie-Ève Laroche, Danielle LeBlanc, Emmanuelle Lessard, Caroline Moreau, Martin Nolette, Véronique Pepin, Annie St-Jean et Linda Vachon ont participé au projet.

L’événement pourrait de nouveau être présenté l’année prochaine. Dans une telle éventualité, une autre rue de Victoriaville pourrait l’accueillir.