Des expos à la chaîne pour Monyc Émond

L’artiste-peintre victoriavilloise Monyc Émond a beaucoup de pain sur la planche ces jours-ci. On pourra voir son travail lors de plusieurs expositions, dans la région et à l’extérieur aussi.

Du 27 juillet au 20 août, un espace lui est réservé à la galerie Alfred Pelland à Québec (Limoilou). À cet endroit, elle présentera au moins sept toiles, des œuvres de cuir sculpté, sa spécialité. Pour Monyc, il s’agit d’une belle occasion de faire un retour aux sources, elle qui a été élevée dans ce quartier. C’est également la première fois qu’elle expose du côté de Québec, une chance qu’elle ne voulait pas manquer. «On m’invite chaque année du côté des Plaines d’Abraham, mais c’est un événement extérieur et je n’y suis jamais allée», confie-t-elle. Âgée de 85 ans, il s’agira d’une belle première pour elle.

On pourra également voir son travail du côté de la Foire bière, bouffe et culture de Princeville. En effet, elle est une habituée de cet événement qui se déroule cette année du 8 au 13 août. «C’est un bel endroit où passe beaucoup de monde», apprécie-t-elle.

Elle doit également se préparer pour Plessisville. On lui a en effet demandé d’exposer au Carrefour de l’Érable pendant les Balades gourmandes à l’automne. Un mois complet où les visiteurs pourront apprécier son travail. Un bel honneur pour elle qui est si bien acceptée, même adoptée on pourrait dire par cette municipalité.

Monyc bénéficie vraiment d’un grand rayonnement puisque deux de ses œuvres sont également à Lévis à l’International d’art miniature (jusqu’au 3 septembre). Finalement, en octobre et en novembre, elle participera à l’exposition «Métamorphose» avec 150 artistes au Musée des beaux-arts de Saint-Hilaire. Elle a choisi d’aller ailleurs avec cette exposition et y présente, souvenir de ses jeunes années, une ballerine qui, à la place des bras, étend de belles grandes ailes.

Ses œuvres voyagent beaucoup et l’une d’elles se retrouve même en première page de la publication de février d’Agri-Elle, la revue des agricultrices du Centre-du-Québec (distribuée à 3000 copies).

L’octogénaire continue à peindre, à créer et à chercher des opportunités d’exposition. «Tant et aussi longtemps que j’en serai capable, je vais le faire», affirme-t-elle.