De belles et grandes surprises «En direct de l’univers de Victo»

Les 850 spectateurs qui avaient acheté leur billet sans savoir qui seraient les invités et les personnes honorées à «En direct de l’univers de Victo», présenté au Carré 150 de Victoriaville, n’ont pas été déçus. C’est à de grandes vedettes de la chanson québécoise qu’ils ont eu droit, à leur grand plaisir et surprise surtout.

Animée par France Beaudoin (qui était accompagnée de son équipe notamment de choristes, de musiciens et metteur en scène), la soirée organisée par la fondation S.E.R.V.I.R., à l’initiative d’Éric Garneau, a permis de joindre l’utile à l’agréable. En plus de voir sur scène Grégory Charles, Luce Dufault, Alain-François Lamontagne, Ingrid St-Pierre, Paul Piché, Martine St-Claire, Kim Richardson, Christophe Maé (en vidéo avec un bout de «Il est où le bonheur»), Gildor Roy, Marc Hervieux, Brigitte Boisjoli et Marie-Élaine Thibert, l’événement a mis en lumière les chansons préférées et représentatives de 11 personnes et permis d’amasser 30 000 $ qui seront versés à L’Envol et à la Fondation les amis d’Elliot. En plus, toutes les personnalités qui sont montées sur scène ne savaient pas qu’elles seraient mises en valeur au cours du spectacle, ce qui a ajouté à la fébrilité.

Une salle comble pour une soirée remplie de surprises (Photo Stéphanie Boisvert)

 

C’est ainsi que Renald Jacques (Groupe Jacques), Paulette S. Rancourt (Commission scolaire des Bois-Francs), Geneviève Laliberté (professeure), Marguerite Bourgeois (Centre de stimulation L’Envol), Karine Dupuis (Les amis d’Elliot), Mariette Laplante (fondation de la Famille Lemaire), Bernard Boutin (Groupe Boutin), Youville Rousseau (Fromagerie Victoria), les enseignants du Clarétain, les pères Michel Corréa et Carmel Lerma, ainsi que le frère Urbain Herrero ont eu la chance d’entendre des chansons significatives dans leur parcours de vie. De grands moments d’émotions pour ces gens, mais également pour la foule qui n’a pas manqué d’ovationner chaque artiste qui est passé sur la scène.

De belles surprises, outre les artistes, ont été offertes aux personnes honorées. Déjà, ils avaient eu la puce à l’oreille, voyant Luce Dufault dans le pot-pourri d’ouverture. Tous ont été très surpris, agréablement faut-il ajouter, de voir entrer sur scène Grégory Charles et Marc Hervieux pour chanter la pomme à Paulette S. Rancourt et Renald Jacques.

Même chose pour Marguerite Bourgeois qui a vu arriver ses cinq sœurs qui ont interprété quelques extraits de chansons de La mélodie du bonheur. Mariette Laplante a probablement été la plus surprise puisqu’elle croyait que son mari, Alain Lemaire, monterait sur scène alors que c’est elle qui a été honorée, avec des bulles, comme elle aime.

Bernard Boutin a pu entendre ses deux fils accompagner l’orchestre et Kim Richardson, et les religieux du Clarétain s’émouvoir à l’écoute de l’Ave Maria interprété par Marc Hervieux, entouré par d’anciens finissants du collège. La troupe Les Amis d’Elliot de l’école K danse a également fait une apparition remarquée au cours de la soirée.

Celle-ci s’est terminée avec Paul Piché qui en a fait chanter plusieurs avec lui lors de l’interprétation de sa chanson bien connue, «L’escalier», avant que tous les artistes ne reviennent sur scène pour deux dernières chansons, «Lean on me» et «Oh Happy Day».

Le président de S.E.R.V.I.R., Marcel Dubois, a profité de l’occasion pour rendre hommage à Guy Aubert, au début de la soirée, un ami personnel récemment décédé. «Un homme attachant, humble et inspirant, aimé de tous et grand philanthrope», a-t-il tenu à souligner. De plus, le député Eric Lefebvre a ajouté son grain de sel, montant sur scène pour expliquer qu’il avait sollicité les ministres de son parti afin de leur demander de «gratter les fonds de tiroirs des budgets discrétionnaires» pour la cause de L’Envol (et son projet d’agrandissement), ce qui lui a permis de remettre un 15 000 $ additionnel.

Un grand spectacle qui a fait en sorte que personne n’a regretté sa soirée, comme France Beaudoin l’a demandé à quelques reprises. Cette dernière, en entrevue avant l’événement, a indiqué qu’il y a beaucoup de demandes pour ce genre de soirée (volet caritatif ou corporatif). «C’est un prétexte pour être ensemble, pour amasser des sous pour les fondations, chanter ensemble des chansons qui ont marqué les gens. Une soirée conviviale, sympathique, à la bonne franquette», ajoute-t-elle.