La danse se porte bien à Victoriaville

Les membres de l’École de danse l’Entre-Choc ont vu leurs efforts des derniers mois être récompensés samedi, alors qu’ils se sont retrouvés sur la scène du Carré 150 pour présenter Casse-Noisette en compagnie des professionnels du Ballet Ouest de Montréal.

Pour plusieurs élèves de l’institution de Victoriaville, il s’agissait d’une deuxième expérience du genre, après celle de 2015, à peine quelques mois après l’ouverture de l’édifice de la rue Notre-Dame Est. Cette fois, elle s’est avérée être très différente, mais tout aussi positive.

«Il y avait un stress de moins. Il y a beaucoup de questionnements la première fois. Tandis que là, c’était calme. Les élèves connaissaient la scène. Je ne les ai pas sentis stressés», affirme la directrice pédagogique et artistique de l’École de danse l’Entre-Choc, Marie-Hélène Carrier.

Les jeunes s’étant également investis dans cette aventure en 2015 n’ont pas pour autant été placés dans une zone de confort. Ils ont eu l’occasion d’interpréter un rôle différent de la première fois. L’expérience en danse acquise dans les derniers mois leur a permis de grimper les échelons.

Selon Mme Carrier, le positif tiré de ce genre de spectacle va au-delà de la performance sur scène et du plaisir ressenti par l’assistance. Elle se fait un plaisir de favoriser les échanges entre les jeunes et les professionnels pour ainsi poursuivre le développement de la danse à Victoriaville.

«Mon but, c’est vraiment de stimuler l’échange et de faire vivre aux élèves une expérience extraordinaire. On n’est pas assis sur une chaise en train de les regarder. On les voit à côté de nous en train de s’entrainer. Ce n’est pas comme un écran de scène. On entre dans la télévision.»

Les deux représentations du spectacle offertes au Carré 150, samedi, étaient les premières de l’année pour le Ballet Ouest de Montréal. Ses membres s’exerceront également à Montréal, Saint-Jean-sur-Richelieu et Trois-Rivières dans les prochaines semaines.

De retour en 2019?

La préparation pour un tel spectacle a beau prendre plusieurs heures, la directrice pédagogique et artistique de l’Entre-Choc souhaite de nouveau présenter la pièce à Victoriaville en 2019. Une attente de deux ans permet de créer un engouement, autant de la part des jeunes que du public.

«C’est sûr que si on le faisait tous les ans, peut-être que ce serait trop. Aux deux ans, je trouve que la proportion est bonne et les élèves accèdent à un nouveau rôle.»