Daniel Grenier invite à découvrir «Le village des souris»

Il y quelques jours, l’humoriste Daniel Grenier (ancien Chick’N Swell et Victoriavillois d’origine) a rendu disponible, sur plusieurs plateformes Internet, son plus récent album de chansons qui porte le titre : «Le village des souris».

Cet album de 18 chansons (il en avait préparé 25) existe en version virtuelle seulement. En entrevue téléphonique, Daniel a expliqué qu’il avait tout fait tout seul (sauf le matriçage) : les voix, la guitare, les rythmes et surtout le clavier. C’est d’ailleurs cet instrument qui l’a inspiré dans l’aventure. «J’ai acheté un clavier au comptoir familial de Thetford Mines et j’ai découvert des sons.» Il ne lui en fallait pas plus pour se lancer dans la composition.

«Cette fois, il s’agit davantage de chansons», indique-t-il. Parce que pour le précédent, «Pourpre majestueux» (en 2016), l’emphase était davantage mise sur le «punch» plutôt que sur la musique et contenait des chansons qui connaissaient déjà du succès en spectacle.

Lui demandant d’expliquer le titre de l’album, il indique simplement que «Le village des souris», c’est un peu comme un «Walt Disney Trash». Un bon résumé puisque plusieurs chansons, sur la plateforme Spotify par exemple, sont notées «explicites». Cela a peut-être à voir avec la chanson «Va chier» qui propose d’ailleurs un air qui reste longtemps dans la tête…

On peut aussi y entendre «Les 8 connes», inspirée des films d’horreur ou «En retard» qui raconte un accouchement (un peu vulgaire trouveront certains). Il ne faut pas manquer non plus la chanson «Pas de paroles», qui, paradoxalement, en contient beaucoup… «C’est un album «flyé», le plus bizarre que j’ai fait», confie-t-il.

Ce que Daniel souhaite pour cet album, c’est que les gens embarquent dans sa folie musicale. «Je l’ai fait juste pour déconner, mais jusqu’à maintenant, les gens aiment ça», fait-il remarquer.

Tout comme avec son humour, Daniel souhaite amener le public ailleurs avec ses chansons. C’est aussi une belle façon de garder contact jusqu’à la présentation de son premier «one man show», «J’adore», dont la première aura lieu le 17 mars à Montréal (au Gésù).