Ciné-causerie avec le réalisateur Serge Giguère

Dans le cadre de la première projection de la saison hivernale du Ciné-Club, l’équipe du Carré 150 accueille le réalisateur de la région,  Serge Giguère, pour une ciné-causerie. Si le film a pu être apprécié en première mondiale dans le cadre des 21e Rencontres internationales du documentaire de Montréal en novembre dernier, c’est au public de son patelin d’origine que le documentariste a choisi de venir présenter, en avant-première, son œuvre biographique Les lettres de ma mère qui raconte un pan de la vie de sa mère et, par le fait même, de sa propre vie. À la suite des projections de 13 h 30 et 19 h 30, le 15 janvier , M. Giguère sera disponible pour répondre aux questions des cinéphiles.

Récit d’une correspondance d’une mère à son fils

Serge Giguère a mis la main sur une centaine de lettres écrites par sa mère à son frère aîné qui étudiait au loin pour devenir prêtre. Ces lettres constituent la matière première des Lettres de ma mère qui raconte le quotidien difficile, mais souvent cocasse, d’une famille de seize enfants dans un village ouvrier des Bois-Francs, au tournant des années 1950. Alors qu’il entreprend de bricoler ses souvenirs pour en faire surgir autant de «patentes» hétéroclites, M. Giguère sonde la puissance du lien maternel qui continue à forger ce que nous devenons et qui nous sommes, même et encore au crépuscule de la vie. À travers un entretien avec sa fille et des rencontres avec ses frères et sœurs, ce film empreint d’une poésie ludique rend hommage au courage d’une femme ordinaire et aborde un thème universel et intemporel propre à la famille, celui de l’amour maternel vécu, recherché, toujours questionné.

À propose de Serge Giguère

Originaire d’Arthabaska (aujourd’hui Victoriaville) et maintenant résidant de Saint-Norbert-d’Arthabaska, Serge Giguère est une figure majeure du documentaire au Québec de même que le cofondateur des Productions du Rapide-Blanc avec Sylvie Van Brabant. Depuis 1984, il y a réalisé la majeure partie de ses films, dont Le mystère Macpherson et À force de rêves, tous deux gagnants du Jutra du meilleur documentaire, en 2015 et 2007, et Le roi du drum, qui a obtenu le Prix de la critique aux Rendez-vous du Cinéma québécois, en 1992. D’abord reconnu pour son travail de caméraman, il a signé les images d’une soixantaine de films. Résolument humaniste, son cinéma propose des voyages intimes où le réel et l’imaginaire s’entremêlent pour nous ouvrir à la dimension secrète qui nous lie les uns aux autres.

Cette ciné-causerie est la quatrième que le Carré 150 offre aux cinéphiles de la région. Pour voir la bande-annonce de Les lettres de ma mère : http://bit.ly/les_lettres_de_ma_mère

Procurez-vous vos billets au comptoir de la billetterie du Carré 150, par téléphone au 819 752-9912 ou en ligne au www.lecarre150.com