Le Chœur Voxalik fait salle comble à Victoriaville

Quatre ans après sa création, le Chœur Voxalik a franchi le cap des 1000 spectateurs pour l’un de ses spectacles samedi soir à l’église Sainte-Victoire de Victoriaville.

À l’occasion du concert de Noël «Féérie», 50 choristes et 14 musiciens sont montés sur scène devant une salle comble. Plus de 1000 personnes ont assisté à leur prestation. «C’est un très beau chiffre», se réjouit M. Fontaine-Paquet.

Le chef du chœur se sentait fébrile avant le début du spectacle. L’expérience de l’année dernière à l’église Saint-Calixte, la première du genre pour le groupe, s’était déroulée à merveille. Or, l’édition 2017 revêtait quelque chose de particulier.

En raison d’une mésentente avec la Paroisse Notre-Dame-des-Érable, le Chœur Voxalik a présenté son spectacle à Victoriaville et non pas à Plessisville cette année. «Ce n’est pas quelque chose qui nous a bloqués. On est allés de l’avant avec ça. Victoriaville nous a accueillis à bras ouverts.»

Depuis le mois de septembre, le chœur se préparait pour ce moment bien spécial à raison de deux pratiques par semaine. Le chef du chœur a donc tenu à remercier les personnes s’étant investies dans la réalisation du spectacle.

Sentiment d’appartenance

Des musiciens ont également participé au spectacle présenté samedi à Victoriaville.

À ses débuts, le Chœur Voxalik comptait huit choristes. Chaque année, d’autres s’ajoutent au groupe. Même si d’en réunir 50 a permis d’offrir une incroyable prestation samedi, M. Fontaine-Paquet croit que l’idéal est d’en conserver un nombre restreint.

«Je ne veux pas aller dans un ensemble beaucoup plus gros que celui-ci parce que, une masse sonore, ce n’est pas ce qui m’intéresse. C’est vraiment du chant choral, entendre des voix distinctes et arriver à un résultat uniforme.»

En ce sens, il croit que le sentiment d’appartenance, s’étant développé parmi les membres du groupe au cours des dernières années, facilite les choses. Le désir des uns de toujours s’améliorer entraine des résultats chez les autres, remarque-t-il.

«Dès que quelqu’un en donne moins, c’est sûr qu’on le perçoit. Je pense que ces personnes-là, qui constatent qu’elles font moins d’efforts qu’auparavant, peuvent se laisser entrainer par l’effet de groupe et aussi le sentiment d’appartenance de chacun.»

Le Chœur Voxalik offrira un autre concert de Noël l’an prochain. Son fondateur aimerait que ce spectacle ait de nouveau lieu à l’église Sainte-Victoire.