Chez «Garçon!» : pour une bonne soirée, de l’entrée au dessert

La saison de la toute nouvelle production «Garçon!», présentée au théâtre des Grands Chênes de Kingsey Falls, est commencée. Déjà, plusieurs personnes ont eu l’occasion de passer une agréable soirée grâce à cette pièce qui les amène à vivre un bon moment en compagnie des serveurs et des clients de ce restaurant bien particulier qui fait face à différents défis.
Pour le producteur Jean-Bernard Hébert, il s’agit de sa 34e saison, ce qu’il n’a pas manqué de mentionner avant le début de la soirée. Il était accompagné du metteur en scène Alain Zouvi qui, lui, a invité les spectateurs à dire le mot de Cambronne aux huit comédiens qui étaient encore un peu nerveux lors de cette deuxième représentation.

Une distribution imposante

Ensuite, place au théâtre avec cette pièce rythmée, plantée dans un décor très élaboré, celui d’un restaurant de fine cuisine, fréquenté par différents clients. Une comédie à sketchs avec une mise en scène audacieuse, qui permet de passer des serveurs aux clients grâce à des mises sur pause très amusantes (comme on le fait à la télé, mais en vrai cette fois). En effet, ceux qui s’interrompent, pour laisser l’action aux autres, se retrouvent figés dans le temps, le doigt en l’air ou encore le verre de martini en état précaire.
Le tout est arrosé par quelques numéros de danse et de chant qui viennent ajouter à l’action qui ne cesse jamais. Un véritable ballet à travers lequel les spectateurs découvrent des histoires abracadabrantes, qu’on n’aurait pas imaginées.
Quant à la distribution, elle est imposante, formée de Stéphane E. Roy (qui joue d’ailleurs le rôle du bras droit du propriétaire du restaurant et qui signe le texte), Claude Prégent (qu’on entendra chanter avec toute la grâce qu’on lui connait), Diane Lavallée, Catherine Florent, Pierre Brassard, Félix Beaulieu-Duchesneau, Marc-André Poliquin et Ann-Catherine Choquette. Et à part les serveurs, les autres comédiens se succèdent dans différents personnages, changeant de costume et de perruque, souvent dans des temps record.
Le rythme, les situations loufoques, mais surtout les comédiens font en sorte que tout le monde passe un bon moment dans ce restaurant. Comme quoi, d’un texte écrit initialement pour la télévision, puis utilisé dans une série Web, peut naître une soirée de théâtre drôle, de l’entrée jusqu’au dessert.