C’est la 10e Fête des fêtes

Même s’il ne tient pas le compte exact, Alain-François organise cette année sa dixième Fête des fêtes. Celle-ci aura lieu à deux reprises, le 30  novembre et le 1er décembre, toujours au Colisée Desjardins de Victoriaville.

«On poursuit la tradition de la Bottine souriante qui était là avant nous», rappelle-t-il. Rien n’empêche qu’au fil des ans, c’est une nouvelle tradition qu’il a su installer, tout seul avec son band au départ, et ensuite avec ses invités. D’ailleurs, cette année, c’est une version entièrement centricoise qu’il propose avec, comme invités, Brigitte Boisjoli et Steve Veilleux de Kaïn.

«C’est toujours spécial la Fête des fêtes parce qu’avant même de commencer à faire la promotion, tous les soupers (pour les deux soirs) sont vendus. Mais il reste de la place pour les deux soirées», explique-t-il.

La formule semble toujours plaire aux spectateurs qui profitent de cette soirée pour entendre les chansons d’Alain-François, mais également pour apprécier les invités qui changent chaque année. «Ça change la donne et me permet de les amener dans mon univers, créant ainsi un «clash» musical. Et avec une bombe d’énergie comme Brigitte Boisjoli et Steve Veilleux, on sera armés pour faire le party», promet-il.

Et Alain-François n’a pas de difficulté, année après année, à recruter les invités à ses deux soirées annuelles. Il faut dire, comme il le confie lui-même, qu’il s’agit du plus gros party de Noël du Québec. «Ils sont bien traités. On a un bon band avec Francis Gaulin et ce n’est pas compliqué», ajoute-t-il.

Kalamouche

Outre sa Fête des fêtes, Alain-François annonce le début de la troisième saison de l’émission de pêche à la mouche qu’il anime, Kalamouche. Celle-ci prendra son envol dès la mi-février, le samedi sur les ondes du Réseau des sports (RDS). «Et j’ai signé pour deux autres saisons», annonce-t-il.

Cette émission, il a beaucoup de plaisir à la faire, lui qui est adepte de pêche à la mouche depuis des années. «Cette fois, nous sommes allés pêcher à Cuba», explique-t-il. Bien d’autres étendues d’eau sont visitées pendant la saison qui lui permet de donner une autre image de ce sport où tous les poissons capturés sont remis à l’eau (question de donner la chance à d’autres pêcheurs de les attraper).

Alain-François souligne toutefois qu’il n’est pas toujours facile de dépendre  de la nature. «Les poissons ne sont pas membres de l’UDA», se plait-il à dire. En effet, en plus de trouver les meilleures conditions pour avoir les plus belles séquences, il faut également que le poisson soit au rendez-vous… ce qui n’est pas toujours le cas. Néanmoins, malgré que l’émission demande beaucoup de travail et de planification, Alain-François apprécie encore l’expérience.

Côté musique, il a l’intention de pousser son spectacle «Le Québec en fête», qu’il a déjà offert en Europe, du côté des festivals d’été, ici (en l’adaptant un peu). «Et je mijote quelques chansons nouvelles», annonce-t-il. Toutefois, il est en réflexion pour savoir comment il les offrira au public. En ces années où la diffusion musicale semble en transformation, il devra analyser les avenues et trouver la meilleure façon de faire pour lui et pour les adeptes de sa musique. Mais peu importe la façon, il promet un nouvel album pour l’automne 2019.