Belle et bien dans sa peau!
PLESSISVILLE. Originaire de Saint-Ferdinand et propriétaire du Studio Épidermia au 44, Notre-Dame Est à Victoriaville, une boutique qui se spécialise dans le tatouage et perçage ainsi que dans la vente de bijoux et colliers, Marie-Andrée Baril est une artiste dans l’âme.
Gagner sa vie en dessinant des tatouages a toujours été un rêve et elle le fait avec passion depuis un peu plus de sept ans déjà. Mais en même temps, elle a toujours admiré les filles qui posaient pour ce type de magazine.
«Je n’avais que 15 ans et je me disais déjà qu’un jour je serais modèle dans l’un de ces magazines», de raconter Marie-Andrée qui a fait ses premières approches auprès d’éditeurs il y a à peine deux ans et demi.
Aujourd’hui âgée de 32 ans et mère célibataire de deux enfants de 13 et 7 ans, Marie-Andrée avoue qu’elle s’est lancée un peu sur le tard, mais qu’avec un peu de chance et beaucoup de persévérance, tout a bien fonctionné.
D’ailleurs, on la retrouve dans les pages de six calendriers 2015, la plupart lié au domaine du tatouage au Québec, au Canada et aux États-Unis ainsi que sur le calendrier sexy du Dreamteam distribué à 25 000 exemplaires dans la région de Québec et sur celui des femmes d’affaires de la région Bois-Francs-Érable au profit de la Fondation de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska pour son département d’oncologie.
Elle adore poser
Si elle se dit particulièrement heureuse de faire la première page du calendrier de la Convention de tattoo de Boston avec sa cousine Roxane (nous étions tellement belles) et de faire aussi le mois de janvier, Marie-Andrée explique avoir été surprise d’être sélectionnée par celui du Dreamteam qui regroupe en quelque sorte 12 des plus belles filles de la région de Québec.
Celle qui s’est fait tatouer pour la première fois à 16 ans, une petite grenouille sur l’épaule, a vu d’autres superbes tatouages s’ajouter au fil des ans, notamment sur ses jambes, ses bras et sa poitrine. «J’ai posé ma candidature sans trop d’attente, étant donné que je ne rencontre pas les standards habituels. Mais à mon grand étonnement, j’ai été choisie pour faire la page du mois de juin. Ça m’a fait évidemment plaisir et j’étais très contente de voir que l’équipe du Dreamteam fait valoir divers styles de filles dans leur calendrier», de souligner Marie-Andrée.
«C’est bien mon style qu’ils ont mis en évidence et j’apprécie que mon corps ait été respecté et qu’on n’ait pas essayé de cacher mes tatouages. C’est quelque chose qui me déplaît dans la mode quand on essaie de modifier ce qu’on est», mentionne-t-elle ajoutant que le shooting photo s’était déroulé dans une résidence privée sur l’Ile-d’Orléans et que cela lui aura permis de vivre une belle expérience et de gagner un crédit voyage de 2000 $, dont elle entend se servir pour vraisemblablement aller en Europe avec sa mère.
Elle fait aussi le mois de janvier du calendrier des femmes d’affaires de la région pour la Fondation de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska. «C’est Émilie Dufour, la conceptrice du projet, qui voulait m’avoir dans son calendrier. Je trouvais le concept très intéressant et en plus c’était pour une bonne cause. Ce fut facile pour moi de m’impliquer d’autant plus que ça me plaît de poser», de dire Marie-Andrée qui se dit aussi chanceuse que le cancer du sein n’ait pas frappé dans son entourage, mais qu’elle reste sensible à la cause.
Dans ses temps libres, Marie-Andrée s’adonne évidemment à l’art, la peinture, le dessin et la photographie et elle aime les autos, elle se promène en Hummer l’hiver et en Chrysler 300 l’été. A-t-elle l’intention d’ajouter de nouveaux tatouages à son corps déjà bien illustré? «C’est une possibilité. J’aimerais bien en avoir également sur les mains», conclut-elle.