Barbie s’installe à la Maison de la culture pour l’été

Jusqu’à la fête du Travail, les visiteurs pourront apprécier une toute nouvelle exposition à la Maison de la culture à Warwick. Cette fois, c’est « Barbie et la mode » qui est proposée.

Le Comité culturel a encore une fois pu compter sur Denis Allison (originaire de Tingwick) et Michel Bélanger pour offrir cette exposition de grande qualité qui présente plus d’une soixantaine de poupées Barbie, vêtues, coiffées et avec tous les accessoires relatant les différentes modes entre 1959 et 1966.

On y apprend que « Dès sa création en 1959 et dans les années soixante, la garde-robe de Barbie est inspirée par les styles des plus grands couturiers, tels Dior, Chanel, Balenciaga. Barbie adopte par la suite les styles propres à chaque décennie. Son image se transformera avec le temps et on lui attribuera de nouveaux rôles : elle sera à la fois professionnelle et mère, femme de carrière et de métier, artiste et sportive. Sa garde-robe s’adaptera à toutes les occasions. »

Plusieurs vitrines proposent différents thèmes, où les Barbies prennent la vedette. On peut y découvrir une boutique de mode, une section tailleurs, une autre pour les robes de cocktail, une partie réservée aux robes de bal et de soirée, bien entendu, et une séance de photo mise en place avec des poupées. Elle s’inspire d’une « photo de Cecil Beaton, photographe de mode anglais. Mais pour l’exposition, c’est Ken qui agit comme photographe dans le décor reconstitué tandis que Barbie et ses amis choisissent les robes de bal et ensembles chics pour recréer la séance photo ». 

Les plangonophiles (amateurs de poupées) seront ravis de cette exposition très bien structurée. Ils pourront facilement repérer les robes, selon les années et même avec leur nom sur des panneaux installés. On pourra ainsi apprécier des robes aux noms évocateurs comme « Magie noire » ou « Modern art », assorties de leurs accessoires. Il ne faut pas oublier les coiffures qui datent d’une autre époque et qui s’agencent parfaitement avec les tenues.

Le tout est complété par une vidéo tirée d’une émission de télévision ainsi que d’une ligne du temps qui présente l’évolution des différences corporelles qui ont marqué la poupée depuis 1959 (taille de guêpe et seins pointus) jusqu’en 2020, où on peut voir une poupée de couleur noire avec des rondeurs.

Pour le Comité culturel, il s’agit d’un sujet un peu inhabituel, mais qui leur a été proposé par M. Allison qui avait déjà offert et monté cette exposition ailleurs auparavant. « Nous voulions quelque chose de léger et avions apprécié l’exposition de Noël l’hiver dernier », indique Francine Rheault du comité. 

La présentation des poupées ainsi que tous les détails qui ont été intégrés font de l’exposition un arrêt obligatoire lorsqu’on passe à Warwick. Plusieurs grands-parents voudront d’ailleurs y amener leurs petits-enfants.

On peut la visiter à la Maison de la culture de Warwick (ancienne gare) jusqu’au 4 septembre, tous les jours de la semaine entre 9 h et 17 h.