Alexandre Evans, un véritable homme orchestre
Le terme « homme orchestre » s’applique particulièrement bien à l’artiste en émergence Alexandre Evans. Autant au sens propre qu’au sens figuré.
Le Victoriavillois, qui étudie actuellement à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), a en effet de multiples talents et tout autant de passions. De la musique à l’agriculture en passant par le persan, il a des intérêts variés qu’il n’hésite pas à explorer.
Le jeune homme a déjà un parcours impressionnant. Il joue de la musique depuis son plus jeune âge, a fait son parcours primaire à l’école l’Eau-Vive puis son secondaire en musique-études et au PEI avant de se diriger en agriculture biologique au Cégep de Victoriaville. Il a ensuite bifurqué vers les sciences de la nature.
Il est entré à l’université, au départ, pour apprendre le persan, une langue qui le fascinait avant de suivre la formation de l’École nationale de la chanson (AEC). Il est de retour à l’université, cette fois pour obtenir son baccalauréat en batterie.
Entre tout cela, il a trouvé le temps de composer des chansons. Récemment justement, mariant quelques passions, il a lancé une chanson, « We Hear You », en soutien au peuple iranien qui lutte pour l’égalité des hommes et des femmes. Il a également réalisé un vidéoclip pour l’accompagner. Celle-ci a été produite et créée avec sa sœur, en animation image par image. Un travail de moine qui donne un très beau rendu. On entend Alexandre y chanter en anglais, mais également en persan.
Il ne faut pas oublier d’ajouter qu’il travaille à titre d’assistant studio et réalisateur. Ce qui lui donne, on l’aura deviné, un emploi du temps bien occupé. Son objectif est simplement de faire tout ce dont il a envie et s’assurer que tout s’intègre dans son parcours artistique. Jusqu’à maintenant cela semble bien lui réussir. « Ça me donne une polyvalence. J’ai en fait trois chapeaux : celui d’auteur-compositeur-interprète, de réalisateur mixeur et de musicien professionnel », résume-t-il.
Et lorsqu’on lui demande pourquoi il a choisi d’étudier la batterie, il mentionne simplement qu’enfant, il jouait de cet instrument (ainsi que d’autres percussions dont le handpan qu’il intègre encore dans ses spectacles).
Des intérêts variés donc pour Alexandre qui est aussi très ouvert sur le monde. Un jeune homme sensible à son environnement, chercheur de sens et qui veut offrir des spectacles avec des chansons qui élèvent l’âme. « Pour mes chansons, je ne me pose pas de question. J’écris ce qui me tente, j’écoute mon cœur », exprime-t-il.
Certaines de ses compositions, il en a une quinzaine à son actif (en anglais, français et persan), sont donc chargées de sens et d’autres plus légères. Il confie même interpréter dans ses spectacles une chanson pour enfants de Shilvi. « Pour balancer la profondeur et la joie », ajoute-t-il. Ainsi, Alexandre a de multiples intérêts et souhaite les explorer. « Je n’ai pas envie de me limiter », fait-il savoir.
Des spectacles
On pourra voir tout le talent d’Alexandre Evans ce soir (21 septembre) alors qu’il est en spectacle au café Farniente de Victoriaville à titre d’artiste invité de l’ARTicule. Il sera alors accompagné de Maude Loue et offrira ses compositions originales. « Je serai aussi au Cabaret de la paix le 23 septembre dans le cadre du Festival de la paix », dit-il encore.
Outre cela et les études universitaires et ses autres intérêts, Alexandre est le batteur d’Oli Ferra (qui a déjà remporté Cégep en spectacle à Victoriaville et le Festival de la chanson de Granby). Il souhaite également produire deux nouveaux simples l’hiver prochain grâce à une bourse dont il a fait la demande.
Audacieux, sensible, passionné et intéressé à tout, Alexandre Evans est un artiste de Victoriaville dont il faut retenir le nom.