COVID-19 : Quoi dire et quoi faire avec les ados durant cette crise?

J’ai récemment élaboré sur les stratégies de communication avec les enfants. Il me semblait important de faire le même exercice de réflexion pour les adolescents; leur réalité étant particulièrement colorée par leurs liens sociaux et la prise de risque. C’est dans la nature de l’adolescence d’octroyer beaucoup de temps aux relations sociales, de gagner de la liberté et d’élaborer des projets qui façonneront leur identité. On l’a vu dès le début des mesures, la distanciation sociale ne fait pas partie de la nature des adolescents.

On ne peut donc pas approcher le dialogue avec son ado comme on le ferait avec un jeune enfant. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’a pas besoin de nous. Comme pour chacun d’entre nous, la fermeture des écoles et des activités habituelles représente une perte de repère. La frustration, l’anxiété et le désœuvrement sont des émotions normales dans les circonstances. Il ne servirait à rien de minimiser l’impact du confinement sur votre adolescent. Cependant, admettre que cela peut être difficile permettra d’entamer une communication franche et ouverte.

Une fois le dialogue entamé, il sera plus facile de trouver des solutions pour diminuer les émotions négatives et relativiser leurs effets sur l’humeur de votre adolescent. Comme pour vous et pour les plus jeunes, rappelez-vous qu’il est préférable que les jeunes ne soient pas surexposés à l’information des médias. Si votre ado veut écouter les informations, pourquoi ne pas le faire avec lui? Ainsi, votre jeune pourra donner son avis, discuter avec les adultes en qui il a confiance et développer son esprit critique. C’est une bonne façon de développer l’autonomie de votre jeune ainsi que son estime de soi.

Bien sûr, il est plus difficile de contrôler les choix d’un adolescent de 17 ans que d’un enfant de 6 ans. Le temps alloué aux écrans, l’horaire des repas et les rassemblements avec les amis représentent quelques-uns des enjeux qui peuvent irriter ou inquiéter les parents. Confronter un jeune sur ces comportements ne servira qu’à augmenter le stress de tout le monde. Il est préférable d’expliquer positivement l’importance des mesures de confinement et d’aider le jeune à identifier ce qui lui manque, ses besoins et les manières d’y répondre.

Les adolescents vivent beaucoup de pertes et de deuils au cours de cette période. Plusieurs projets scolaires et sociaux ont lieu en fin d’année scolaire. Toutes ces semaines de confinement et l’incertitude des prochains mois peuvent décourager un jeune qui voit la réalisation de ses projets s’effriter. Souvenez-vous de l’importance qu’avaient vos projets à cet âge. Il est important de montrer de l’empathie pour vos jeunes et de leur rappeler qu’il y aura une fin à cette crise. Ainsi, ils auront la possibilité de poursuivre leur vie.

Le désœuvrement est d’autant plus difficile pour les adolescents habitués à un horaire scolaire, parascolaire et social souvent très bien rempli. Encore une fois cette semaine, je réitère l’importance d’avoir un horaire. Vous pouvez aider votre jeune à faire son horaire en lui indiquant quelques lignes directrices, tout en le laissant organiser les éléments de l’horaire à sa façon. Le responsabiliser tout en lui faisant confiance.

Jongler avec le télétravail et l’organisation de la famille n’est pas une mince affaire pour les parents d’adolescents. Trouver l’équilibre entre la bienveillance et la discipline l’est d’autant plus parce qu’aimer, c’est un peu tout cela; ne pas laisser aller tout en maintenant une bienveillance et un soutien adéquats. Dans ces circonstances, trouvez des moments de plaisir et soyez indulgent avec vous-même et avec vos ados. Amusez-vous à retrouver vos plaisirs communs!

On ne peut donc pas approcher le dialogue avec son ado comme on le ferait avec un jeune enfant. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’a pas besoin de nous. Comme pour chacun d’entre nous, la fermeture des écoles et des activités habituelles représente une perte de repère. La frustration, l’anxiété et le désœuvrement sont des émotions normales dans les circonstances. Il ne servirait à rien de minimiser l’impact du confinement sur votre adolescent. Cependant, admettre que cela peut être difficile permettra d’entamer une communication franche et ouverte.

Une fois le dialogue entamé, il sera plus facile de trouver des solutions pour diminuer les émotions négatives et relativiser leurs effets sur l’humeur de votre adolescent. Comme pour vous et pour les plus jeunes, rappelez-vous qu’il est préférable que les jeunes ne soient pas surexposés à l’information des médias. Si votre ado veut écouter les informations, pourquoi ne pas le faire avec lui? Ainsi, votre jeune pourra donner son avis, discuter avec les adultes en qui il a confiance et développer son esprit critique. C’est une bonne façon de développer l’autonomie de votre jeune ainsi que son estime de soi.

Bien sûr, il est plus difficile de contrôler les choix d’un adolescent de 17 ans que d’un enfant de 6 ans. Le temps alloué aux écrans, l’horaire des repas et les rassemblements avec les amis représentent quelques-uns des enjeux qui peuvent irriter ou inquiéter les parents. Confronter un jeune sur ces comportements ne servira qu’à augmenter le stress de tout le monde. Il est préférable d’expliquer positivement l’importance des mesures de confinement et d’aider le jeune à identifier ce qui lui manque, ses besoins et les manières d’y répondre.

Les adolescents vivent beaucoup de pertes et de deuils au cours de cette période. Plusieurs projets scolaires et sociaux ont lieu en fin d’année scolaire. Toutes ces semaines de confinement et l’incertitude des prochains mois peuvent décourager un jeune qui voit la réalisation de ses projets s’effriter. Souvenez-vous de l’importance qu’avaient vos projets à cet âge. Il est important de montrer de l’empathie pour vos jeunes et de leur rappeler qu’il y aura une fin à cette crise. Ainsi, ils auront la possibilité de poursuivre leur vie.

Le désœuvrement est d’autant plus difficile pour les adolescents habitués à un horaire scolaire, parascolaire et social souvent très bien rempli. Encore une fois cette semaine, je réitère l’importance d’avoir un horaire. Vous pouvez aider votre jeune à faire son horaire en lui indiquant quelques lignes directrices, tout en le laissant organiser les éléments de l’horaire à sa façon. Le responsabiliser tout en lui faisant confiance.

Jongler avec le télétravail et l’organisation de la famille n’est pas une mince affaire pour les parents d’adolescents. Trouver l’équilibre entre la bienveillance et la discipline l’est d’autant plus parce qu’aimer, c’est un peu tout cela; ne pas laisser aller tout en maintenant une bienveillance et un soutien adéquats. Dans ces circonstances, trouvez des moments de plaisir et soyez indulgent avec vous-même et avec vos ados. Amusez-vous à retrouver vos plaisirs communs!