Je suis triste, mais un jour, «ça va mal finir?»

Ma prémisse vous paraît peut-être extrême, mais moi ça me fait frémir… Je ne sais pas si vous pensez comme moi, mais je perçois le tissu social québécois actuel comme, pour le moins, très malsain pour ne pas dire explosif…

Lorsque je dis explosif, je ne plaisante pas. Comme vous le savez, ici au Canada ou si vous préférez au Québec, nos indignes représentants politiques, comme dans le reste du monde, contribuent par leur manque de sens commun, leur cupidité et, par-dessus tout, leur indifférence et leur manque de vision, à fabriquer des bombes. Autant au sens propre, ça explose de partout, faut que ça serve les bombes que nous produisent nos industriels… Autant au sens figuré et ça, c’est plus grave, car on forme les esprits sans espoir, qui les feront un jour sauter.

Ne soyez pas surpris messieurs -dames les politiciens-nes, les mégas magouilleurs de la haute finance et tous les autres élégants criminels de tout acabit qui siègent aux C.A.  d’organismes tant «soit disant légitimes» qu’occultes ou vaguement criminels, qu’un jour votre petit système vous pète à la gueule.

C’est bien triste et encore une fois, je frémis à l’idée que la prise de la Bastille ou la révolution de 1917 ne se répète, une fois que vous aurez fini de tirer le jus du citron que représente, pour vous, chaque citoyen moyen. Ce jour-là, vous regretterez amèrement de vous être foutu de lui. Ce jour-là, vous serez bien malheureux de ne plus avoir, parmi le  »petit peuple » (citation combien malhabile d’une ancienne ministre libérale) aucun ami. Ce jour-là, ce ne sera plus la  »guillotine », invention beaucoup trop vulgaire, dépassée et tellement peu efficace, non plus le meurtre, au fond des bois, sordide, historique et inutile de gens innocents, victimes de leur destin.

Avez-vous appris de l’histoire?  S’il vous plaît, messieurs-dames, étudiez sans tarder ce que l’on vous a enseigné dans vous manuels, pendant que vous rêvassiez, devant vos maîtres incrédules, à comment avoir plus de pouvoir et faire plus de sous!

Maintenant les armes utilisées pour vous attaquer, vous êtes en train de les fabriquer dans toute votre inconscience. Elles seront beaucoup plus sophistiquées, modernité, cruauté et machiavélisme obligent, elles seront les bombes, les vôtres, que vous aurez, tant physiquement que psychologiquement introduites dans la vie de vos contemporains. Ce sera une invasion barbare, au parfum de fin du monde!!!

J’ai peur! Pas vous? Je crains, encore une fois, que pour nous tous et surtout pour la suite des choses, les dommages collatéraux s’avèrent incalculables.

Y’a-t-il une lueur de solution? Peut-être… Seulement, sommes-nous prêts? Sommes-nous prêts à cesser de penser à nos nombrils? Sommes-nous prêts à cesser de tout laisser faire?  Sommes-nous prêts, tous ensemble, à cesser de brailler et de vraiment mettre l’’épaule à la roue? Sommes-nous prêts à faire passer l’intérêt commun avant nos intérêts personnels? Sommes-nous prêts à prendre collectivement notre destin en main? Individuellement, sommes-nous prêts à nous grouiller, disons-le,  »le cul » et surtout à nous regarder, bien en face, dans le miroir? Enfin sommes-nous prêts à avoir le courage de dire, d’écrire et de crier bien haut que l’on en a marre…

Marre des jeunes qui ne vont pas voter… Aie, s’il n’y a pas personne qui fait votre affaire sur votre bulletin, ayez donc le courage de vous rendre au bureau de vote et d’annuler  »comme, genre » votre vote en signe de protestation. Imaginez Radio-Canada :  »Mesdames et messieurs, si la tendance se maintient nous pouvons vous annoncer que le parti   xxxxxx formera le prochain gouvernement  » majoritaire » avec 8% des votes, contre 2% pour l’opposition avec 90% de votes annulés ». Paf!!! Imaginez les manchettes dans la presse internationale, le lendemain!!! Wow!!!

Aussi, attendez les vieux sages et les bien pensants  »boqués »… Je n’ai pas fini avec vous…

En n’avez-vous pas assez mangé durant les trente dernières années? Trouvez-vous que l’on prend bien soin de vous vous quand vous êtes malades? Trouvez-vous que les personnes âgées sont toujours bien traitées dans les CHSLD? Croyez-vous que cet état de choses soit dû aux premiers intervenants qui œuvrent auprès d’eux? NON, NON et NON. C’est faux. Point et repoint. Ils sont eux aussi, comme nous, comme les patients et les bénéficiaires, victimes du système mis en place par nos politiciens-nes sans vision et de nos fonctionnaires sans génie, trop nombreux et de ces fameux cadres qui tentent de tout compliquer, pour mieux s’accrocher et de profiter un jour d’une belle et grasse prime de retraite non méritée, en récompense d’avoir foutu la  »merde » pendant tant d’années!!!

Je ne vous parle pas du système scolaire, des infrastructures et  de tout le reste…

Aie!!!! Allo? Réveillez-vous, dring, dring!!! C’est encore à vous, les sages, bien pensants que je parle,,, Avez vous vérifié et  calculé combien de temps a occupé le pouvoir, un certain parti  que vous connaissez bien au cours des trente dernières années? Quand allez-vous utiliser le grand bon sens qui vous caractérise habituellement et cesser de toujours voir  »rouge » lorsque vous vous retrouvez dans l’isoloir?

Mes propos vous choquent-ils, je le regrette si je vous ai froissé, mais j’ai aussi le regret de vous dire que c’est, pour le moment, la VÉRITÉ.

DE L’ESPOIR?

Oui il y a de l’espoir, mais tout espoir commence par la volonté de changer.

Oserons-nous nous regarder bien en face, aurons-nous la volonté de faire changer  ce

 »modèle québécois » qui représente une des pires faillites du monde occidental?

En attendant, je souhaite, comme nous tous je l’espère, que l’on se réveille et  que tout cela se finisse bien.   SI POSSIBLE MIEUX QUE BIEN.   

Je vous l’affirme. Il y a des solutions possibles… J’y crois… Il s’agit d’y penser et de prendre les moyens, collectivement d’y arriver.

Le conséquent de mon propos est donc le suivant :

IL FAUT À TOUT PRIX CHANGER LE SYSTÈME. AVANT QUE ÇA PÈTE… LÀ ON N’AURA PAS LE CHOIX : TOUT CHANGERA DE TOUTE FAÇON… 

Michel Lavoie

Victoriaville

Comme vous, humble citoyen  du  »Petit Peuple » qui réfléchit… quand même.